Face à un déficit qui devrait dépasser les 2 milliards d’euros en 2024, les établissements appellent le secteur privé à participer davantage à la continuité des soins.
La rentrée s’annonce compliquée dans les hôpitaux. La réforme des études de médecine menée par le gouvernement entraîne la suppression de 1 500 postes d’internes dans les hôpitaux à partir du 1er janvier.euh Novembre. Mais après un pic mi-août, une quarantaine d’établissements restent « sous pression », six établissements ayant activé le plan blanc, a reconnu mardi matin Frédéric Valletoux, le ministre délégué à la Santé démissionnaire.
« Il faudra s’adapter. Certains établissements devront recourir à des praticiens étrangers, dont le nombre va augmenter significativement en 2024-2025, avec 1300 postes supplémentaires « , a admis Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France (FHF), tout en soulignant que le nombre d’étudiants va augmenter dans les années à venir.
A lire aussiUrgences : Encore un été tendu dans les hôpitaux
Alors que la FHF se félicite d’une baisse du taux d’absentéisme dans les hôpitaux publics – à 9,5% en 2023 contre 11,1% en 2022 – ce dernier…
hd1