Fabien Roussel va s'inscrire comme député chômeur après sa défaite aux législatives
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Fabien Roussel va s’inscrire comme député chômeur après sa défaite aux législatives

Fabien Roussel va s’inscrire comme député chômeur après sa défaite aux législatives

Après avoir perdu le bastion communiste de la 20e circonscription du Nord lors des législatives anticipées au profit du Rassemblement national, l’ancien député et secrétaire national du PCF va bientôt s’inscrire auprès d’un fonds spécial pour anciens députés qui fonctionne selon les mêmes critères que France Travail.

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel compte s’inscrire à l’allocation chômage à laquelle ont droit les anciens parlementaires de l’Assemblée nationale, a appris BFMTV.com, confirmant une information de franceinfo.

Après avoir perdu le bastion communiste de la 20e circonscription du Nord au premier tour des législatives anticipées face à un candidat du Rassemblement national, Guillaume Florquin, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2022 ne perçoit plus son indemnité de député.

« C’est du chômage théorique, car nous ne dépendons pas de France Travail. Nous avons une caisse spéciale pour les députés », a expliqué Fabien Roussel à BFMTV.com.

Deux mois pour s’inscrire

Depuis le 8 juillet, à l’issue du second tour des législatives, son mandat a pris fin. Et sa dernière indemnité parlementaire lui a été versée fin juillet. L’ancien député a depuis ce jour, deux mois pour s’inscrire à la Caisse des dépôts et consignations.

Ce fonds est financé directement par les députés en exercice et est géré par la Caisse des dépôts. Il permet aux députés sortants non réélus de percevoir une allocation similaire à celle du chômage versée par France Travail. Les conditions d’accès sont alignées sur celles du fonds général.

Cette différence s’explique par le fait que les membres de l’Assemblée nationale ne sont pas des salariés. Et donc, en tant que tels, ils ne reçoivent pas de salaire, mais une indemnité ou des émoluments pour l’exercice de leur mandat.

« Etre député n’est pas un métier, mais un engagement dans un mandat, choisi par les électeurs. Les politiques qui considèrent cela comme un métier feront toujours tout pour être réélus afin de continuer à percevoir leur salaire », ironise Fabien Roussel, qui est également toujours conseiller municipal de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord.

Le communiste et ancien journaliste n’a pas encore dévoilé ses projets d’avenir, mais souhaite bien sûr rester en politique. Sur les bancs de l’hémicycle pendant cinq ans d’un mandat complet puis deux ans d’un mandat renouvelé, écourté par la dissolution, il ne semble pas inquiet de sa nouvelle situation. « Etre député, c’était sept ans, c’est loin d’être toute ma vie », confie-t-il à BFMTV.com.

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