Fabien Roussel s'inscrit au chômage après sa défaite
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Fabien Roussel s’inscrit au chômage après sa défaite

Fabien Roussel s’inscrit au chômage après sa défaite

Il a été battu au premier tour des législatives dans la 20e circonscription du Nord. Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), qui se présentait comme candidat du Nouveau Front populaire, s’est vu voler son siège de député par son adversaire du Rassemblement national (RN) Guillaume Florquin. Un mois après ces résultats, le mandat de Fabien Roussel a pris fin et son indemnité parlementaire avec. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2022 s’apprête donc à… s’inscrire dans une sorte de « France Travail » des élus sortants.

« Nous avons droit au chômage au même titre que tout le monde au régime général », a expliqué l’ancien député du Nord à France Info. « C’est du chômage théorique, car nous ne dépendons pas de France Travail. Nous avons un fonds spécial pour les députés », a-t-il ensuite confirmé à BFMTV.com.

Un fonds financé par les députés en exercice

Toujours selon la chaîne d’information en continu, l’ancien député a deux mois pour s’inscrire au chômage auprès de la Caisse des dépôts et consignations. « Les députés non réélus ont droit à une allocation de mutuelle pour retour à l’emploi », expliquaient les services de l’Assemblée nationale aux Surligneurs en juin dernier.

Le site précise que, depuis une réforme du 1er janvier 2018, le montant de l’allocation est aligné sur l’assurance chômage classique. Les députés cotisent chaque mois à hauteur de 1 % de leur allocation, ce qui leur permet de percevoir, pendant dix-huit mois maximum – 22,5 lorsque l’ancien député a plus de 53 ans et 27 lorsqu’il a 55 ans et plus – 57 % de l’indemnité parlementaire, soit 4.353,31 euros.

Et si les députés ne sont pas inscrits à France Travail, c’est parce qu’ils ne sont pas salariés et perçoivent une indemnité, pas un salaire. « Etre député, ce n’est pas un métier, mais un engagement sur un mandat, choisi par les électeurs. Les politiques qui considèrent cela comme un métier feront toujours tout pour être réélus afin de continuer à percevoir leur salaire », a rappelé celui qui est toujours conseiller municipal de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord.

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