Le secrétaire général du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a estimé ce jeudi 24 octobre que sans le Nouveau Front populaire (NFP) il aurait conservé son siège de député en juin lors des élections législatives anticipées.
« Si je devais me représenter, ce ne serait pas dans une alliance avec LFI », a argué jeudi le communiste Fabien Roussel, qui a perdu son siège de député du Nord en juin, précisant que cette position « ne l’engage que) ». , dans un entretien au Parisien.
« Si je n’avais pas fait cette alliance, j’aurais conservé mon poste », estime le numéro un du PCF, partie prenante du Nouveau Front populaire (NFP) créé au lendemain de la dissolution avec le PS, EELV et LFI pour mener la bataille législative.
Roussel pointe « le combat identitaire » mené par LFI
« Cet accord NFP aboutit à l’élection de (Sandrine) Rousseau (à Paris) au premier tour et à la défaite de Roussel. Cela doit nous poser des questions », poursuit le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2022, selon qui « l’alliance, telle qu’elle a été construite, ne permet pas de gagner ».
« Cela permet de gros scores dans les grandes villes, mais de petits dans les zones rurales et les sous-préfectures. Ça a même fait voter le RN !», tacle Fabien Roussel
Le secrétaire général du Parti communiste français a perdu en juin face à un candidat du RN au premier tour des élections législatives, dans une circonscription du Nord détenue par le PCF depuis 1962.
Fabien Roussel affirme également recevoir de nombreux témoignages lui disant « Fabien, on t’aime, mais Mélenchon, on n’en veut pas », selon lui notamment en raison du « combat identitaire » mené par LFI, à la fois « sésame ». en banlieue » mais « un repoussoir vers la ruralité ».
« Je ne rejette pas totalement l’union de la gauche, mais il faut la peser car on peut la construire autrement », ajoute le leader communiste, qui dit « se poser des questions » sur la sortie « du principe de candidature unique, en aux élections législatives ainsi qu’à l’élection présidentielle. «Je dis que je me demande», insiste-t-il.
Ce lundi, Fabien Roussel a demandé à Michel Barnier d’embaucher 600 000 fonctionnaires, regrettant « la plus grande cure d’austérité jamais imposée ».