« Pourquoi avez-vous choisi Alexandre Roumat en deuxième ligne (pour commencer le Pays de Galles vendredi soir)?
Il y a d’abord le package de Thibaud Flow au début de la semaine dernière. Alexandre Roumat monte naturellement à ce poste, je dis « retour » parce qu’il s’applique également avec nous à la position numéro 8 où il a transporté depuis plusieurs saisons. Alexandre a un profil qui nous intéresse en 4, avec une force majeure en contact, mais aussi le voyage, l’activité et la capacité d’être un meneur de jeu. Hugo Auradou a le même profil, mais il est un peu moins expérimenté dans le temps actuel.
Comment expliquez-vous le mandat de Pierre-Louis Barassi et du Théo Attissogbe?
C’est tout sauf hors du chapeau. La dernière sélection de Pierre-Louis avec nous date du test à Brisbane, en 2021. C’était bien. Il a ensuite enchaîné les blessures avant de redevenir très efficace avec le stade Toulouse. C’est une sélection logique. Mais bien sûr, nous comptons toujours sur Gaël Fickou qui est blessé dans une main, comme Charles Ollivon, Tevita Tatafu ou Romain Taofifenua. Théo Attissogbe, il a été titulaire en novembre contre le Japon avant de se blesser au genou. Il revient logiquement avec le paquet de Damian Penaud. Pour nous, il est un titulaire cohérent. Les clubs nous nourrissent et nous nourrissons les clubs. Cette méthode, j’en suis sûr, elle est infusée depuis six ans. Elle nous profite, elle profite également aux clubs.
L’année dernière, le début du tournoi a été plus que compliqué. Comment démarrer différemment?
Chaque début du tournoi est impossible de planifier ce qui se passera. L’année dernière, cette défaite avait été subie à Marseille en jouant 14 plus d’une mi-temps (contre l’Irlande). Nous avons appris de ce tournoi où nous avons dû nous battre. Nous avons eu des joueurs qui ont vécu cette compétition depuis six ans, ce n’est pas négligeable. Nous avons le sentiment d’être prêt.
Serait-ce un échec de ne pas gagner ce tournoi?
Avant de parler d’échec, nous allons parler du tournoi, de le vivre, de le jouer. Il y a une autre sémantique à utiliser. Depuis 2020, nous sommes ambitieux, nous sommes toujours, avec une préparation très exigeante, sans concession. J’entends la pression, j’entends le bruit de fond récurrent, ça me convient très bien. Je trouve que cette équipe française porte depuis 2020. En six ans, 80% des victoires, elle est extraordinaire, elle n’a jamais été réalisée mais j’entends aussi que nous avons remporté un seul titre (Grand Chelem 2022). Pour moi, un grand slam et trois secondes, c’est très bien. Mais oui, nous voulons faire mieux.
«(À propos de la charnière dupont-nentamack) Nous essayons avec eux de construire quelque chose de plus solide, pour garantir que la confiance ne s’évapore pas. Antoine et Romain doivent ressentir cette forme de facilité, de liberté. »»
En sélectionnant Hugo Auradou et Oscar Jegou, qui sera tous les deux sur le banc vendredi, n’avez-vous pas peur de recevoir le Stade de France, six mois après l’affaire Mendoza?
Nous répondons à cette question depuis six mois. J’ai beaucoup répondu mais là, c’est l’annonce de la composition des quinze de la France pour le tournoi. Veuillez me consacrer et me concentrer sur l’équipe française et le rugby.
Les Gallois sont dans une très mauvaise passe. Et vous êtes donc largement préféré vendredi …
Avec l’anglais, le gallois a dominé les derniers mandats (avant d’arriver en 2020). Ensuite, ils ont remporté le tournoi 2021. C’était il y a peu de temps. Quand je regarde leur groupe, je vois qu’ils ont toujours des joueurs qui ont vécu cette épopée, comme Faletau, Adams, Williams … et les jeunes qui arrivent dans ce rugby gallois moins brillant que par le passé. Sur le papier, ils sont en transition difficile, mais nous avons souvent assisté à des performances radicalement différentes. Des équipes qui renaissent de leurs cendres, c’est arrivé. Pour cette raison, ce match d’ouverture doit être abordé avec grand soin.
Vendredi, ce sera le retour de la charnière Dupont-Nentamack qui n’a pas évolué avec les Blues depuis août 2023. Compte tenu des performances de Thomas Ramos pendant l’automne, avez-vous hésité?
Il y a toujours une réflexion. Ensuite, hésitation, je ne sais pas si le mot convient. La charnière est là. Nous pouvons saluer le retour de Romain qui revient de blessure. Disons que c’est une charnière ancienne qui a beaucoup d’expérience. Je savais, en tant que joueur, le temps de la valse des charnières. Nous essayons avec eux de construire quelque chose de plus solide, pour garantir que la confiance ne s’évapore pas. Antoine et Romain doivent ressentir cette forme de facilité, de liberté. »»
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