F1 – Max Verstappen, un rappel de la loi qui fait mal au Mexique
Le verdict est tombé, condamnant Max Verstappen. Un verdict juste sur le fond, mais disproportionné sur la forme. En lui infligeant à deux reprises une pénalité de 10 secondes, le collège des commissaires (mené par Johnny Herbert au Mexique) savait qu’il ne laissait aucune chance au Néerlandais de revenir. Sa course s’est ensuite transformée en une poursuite acharnée pour quelques points supplémentaires. Il y a eu une faute, et il aurait dû y avoir une sanction, sauf que les avocats ont eu la main très lourde. Trop lourd ?
Alors que s’est-il passé dans ce 10e tour fatidique pour que le pilote Red Bull en prenne autant ? Lando Norris a tenté une manœuvre depuis l’extérieur au virage 4 après s’être rapproché avec l’aide de son DRS, et les deux hommes se sont retrouvés côte à côte au sommet. Les commissaires sportifs ont jugé que le Néerlandais, à l’intérieur de la trajectoire, avait entraîné Norris hors de la piste. Ce premier incident en a déclenché un deuxième, au virage 7, où Norris, désormais en tête, a été poussé hors de la piste par Verstappen. En d’autres temps, le triple champion du monde aurait écopé de deux pénalités de 5 secondes qui semblaient être les sanctions maximales – et déjà très pénalisantes – pour ce type de manœuvre, sauf que le Grand Prix d’Austin était encore dans toutes les mémoires. Surtout ceux des commissaires jugés trop laxistes au Texas.
Une semaine après son évasion