Avec le départ de Daniel Ricciardo, la Formule 1 perd son plus beau sourire, mais aussi l’un de ses pilotes passionnants. Remplacé par Liam Lawson chez les Racing Bulls, l’Australien a fait ses adieux à la F1 à l’âge de 35 ans, jeudi 26 septembre. «J’ai adoré ce sport toute ma vie. C’est sauvage et merveilleux et ça a été épique »a commenté l’intéressé.
Celui qui a fait ses débuts en F1 en 2011 au volant d’une HRT faisait partie des meubles en F1, ceux auxquels on s’habitue et dont on se dit qu’ils ne bougeront jamais. Septuple champion du monde, Lewis Hamilton en fait également partie. Sous le message d’adieu de Ricciardo, il a sobrement répondu » légende « avant de parler longuement. « Vous laissez un héritage d’authenticité, ce qui dans ce sport n’est jamais facile. Vous avez tout pris avec le plus grand sourire et je vous salue pour cela”» a souligné Hamilton avant de se remémorer les gorgées de champagne tirées de sa chaussure, une tradition australienne importée par Ricciardo. « C’était dégoûtant, mais content de l’avoir fait avec toi, mon pote. » »
« La F1 ne sera pas la même sans lui »
Pierre Gasly a également réagi à ce départ au micro de Canal+ : « C’est un très grand joueur de Formule 1, il a un très bon palmarès. Les dernières années ont été plus compliquées, mais il reste une personnalité importante. Il va manquer à tout le monde dans le paddock. ».
Autre Français présent sur la grille, Esteban Ocon a rendu hommage à celui avec qui il a partagé une saison chez Renault en lui souhaitant « le meilleur pour (c’est) prochaine aventure » après avoir « J’ai beaucoup appris de (lui) pendant (leur) passer du temps ensemble ».
Pilote Mercedes, George Russell a conservé son flegme britannique en ne retenant que l’essentiel : « Tu vas me manquer, mon pote. ». Idem pour Lando Norris qui a lancé une déclaration d’amour à son ancien coéquipier chez McLaren : « Je t’aime mon frère ».
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L’hommage à Ricciardo va au-delà des pilotes puisque l’organisation du Grand Prix d’Australie a déclaré que « La F1 ne sera pas la même sans lui ». Netflix, qui diffuse depuis 2018 un documentaire sur les coulisses de la F1, a également salué « leur Honey Badger (un nid d’abeille en français) pour toujours « en référence à l’animal totem de l’octuple vainqueur de Grand Prix.