Explosion d'une voiture électrique qui brûle sa maison : Renault estime qu'il n'est "pas sérieux de commenter de simples photos"
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Explosion d’une voiture électrique qui brûle sa maison : Renault estime qu’il n’est « pas sérieux de commenter de simples photos »

Explosion d’une voiture électrique qui brûle sa maison : Renault estime qu’il n’est « pas sérieux de commenter de simples photos »

l’essentiel
L’explosion le 16 mai d’une Zoé électrique à Blagnac près de Toulouse, mettant le feu à une maison, restera un traumatisme pour son propriétaire. A ce jour, Renault n’a pas apporté plus de précisions sur cet événement inquiétant.

Ce propriétaire d’une Renault Zoé, à Blagnac, près de Toulouse, mettra sans doute encore un peu plus de temps à dormir sur ses deux oreilles. L’explosion de sa voiture électrique, de sa maison, restera pour elle et ses voisins un cauchemar difficile à effacer. D’autant que, dans la foulée, sa maison a été incendiée. Malgré ce traumatisme, Claire rassemble ses forces et engage une procédure contre la marque au diamant que « La Dépêche » contacte pour comprendre les raisons de cette explosion, étrangement identique à une autre, survenue le lendemain à Collonges la Rouge, en Corrèze. .

La marque reste laconique

Quelle serait l’origine de ce problème ? Des cas similaires se sont-ils déjà produits ? Quelles mesures seront prises pour éviter un nouveau drame ? Ces questions, et bien d’autres, « La Dépêche » a posé à Renault… La communication du siège a pris grand soin de répondre aux sollicitations sans toutefois accepter l’entretien demandé. Renault reconnaît simplement « avoir été informé d’un incident au cours duquel une Zoé aurait pris feu près de Blagnac selon les informations rapportées par certains médias, et d’un deuxième incident à Collonges La Rouge au cours duquel une Zoé aurait également pris feu ». incendie ». La marque ne se mouille pas : « nous sommes conscients de la situation difficile à laquelle doivent faire face nos clients suite à ces événements ». Renault admet enfin « qu’il ne dispose pas, à ce stade, d’autres informations que celles mentionnées dans le articles de presse ».

Ce qui, assène-t-elle, « ne (lui) permet pas d’analyser ou de commenter ces deux situations, ni de les relier. Nous n’avons vu que les photos. S’exprimer ne serait pas sérieux. Se voulant rassurante, la communication de Renault explique que ses services techniques « sont à la disposition des assurances des propriétaires de véhicules pour participer à leur expertise technique » mais, précise-t-elle, « à ce jour, ils n’ont pas été sollicités ».

Problème de fabrication ?

Bien qu’exceptionnels, avec 420 000 Zoé en circulation dans le monde, ces événements très médiatisés pourraient-ils être un coup dur pour Renault à l’aube de l’arrivée sur le marché, en septembre prochain, de la célèbre Renault 5 revisitée à la mode ? électrique? La marque ne semble pas très inquiète, convaincue de « l’importance et de la réalité du véhicule électrique et des avantages environnementaux qu’il offre », rappelant également « les avancées technologiques pour améliorer son autonomie et ses performances ».

Cela n’a toutefois pas empêché un rappel, fin mars, sur deux Zoé, justifié par « un problème de fabrication », expliquant qu' »un court-circuit peut se produire dans la batterie haute tension » et « augmenter les risques d’incendie ». Était-ce le problème qui a fait exploser la voiture de Claire alors qu’elle était à court de charge ? La Blagnacaise espère lever le voile sur ce mystère. En revanche, elle a déjà tiré un trait définitif sur la marque et sur les véhicules électriques.

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