explosion des cas en 2024, une épidémie qui s’intensifie

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Une épidémie de coqueluche frappe la France depuis le début de l’année. Le nombre de cas augmente et les autorités sanitaires appellent à la vigilance.

Une épidémie majeure. Si vous ne savez pas quand vous avez reçu votre dernier rappel contre la coqueluche, il est grand temps de le savoir. En effet, cette infection bactérienne connaît une forte augmentation des cas recensés en France, mais aussi en Europe. Cette maladie très contagieux affecte particulièrement les nourrissons et les jeunes enfants et se transmet par contact avec une personne malade qui a touxLes adultes ne sont pas non plus épargnés.

Selon un rapport de Santé Publique France, 225 cas de coqueluche ont été recensés en France entre le 1er janvier et le 30 juin 2024, contre aucun en 2023 sur la même période. SOS Médecins a également été beaucoup plus sollicité que d’habitude et son nombre d’interventions pour un diagnostic de coqueluche a été multiplié par 75, tout comme les urgences qui ont accueilli six fois plus de patients que d’habitude pour cette raison. Les nourrissons ont été les plus touchés par cette épidémie, 199 enfants de moins de 12 mois ont été hospitalisés. Un chiffre cinq fois plus élevé que l’an dernier.

Vigilance accrue pendant les Jeux Olympiques

Les autorités sanitaires s’inquiètent de l’augmentation des clusters et de cette reprise de la circulation de la bactérie, qui pourrait encore s’intensifier dans les prochains mois. Cette infection peut être mortelle pour les jeunes enfants mais aussi pour les personnes à risque. comme les femmes enceintes et les personnes âgéesLa période d’incubation peut durer de sept jours à trois semaines, et peut ensuite être suivie d’un écoulement nasal, de fièvre, puis de toux violentes et répétées.

Santé publique France recommande une vigilance accrue pendant les Jeux Olympiques de Paris, notamment en présence de personnes à risque. Le rapport rappelle également l’importance de la vaccination chez la femme enceinte pour protéger le nouveau-né. Toute personne en contact avec un nourrisson de moins de 6 mois doit également recevoir un rappel si le dernier vaccin remonte à plus de cinq ans.