Attention, sujet explosif. Discuter de l’explosion des taxes foncières au petit matin avec les propriétaires parisiens, c’est prendre le risque de leur faire avaler mal leur café. Deux ans après la hausse des taux de 13,5 à 20,5%, la douleur est encore difficile à passer pour de nombreux habitants de la capitale.
Gérard et Michèle possèdent un bel appartement rue Brochant (XVIIe siècle). « Beaucoup de gens autour de moi s’en plaignent », concède le mari. Nous sommes dans une ville mal gérée et lourdement endettée. Il faudra bien que quelqu’un paie un jour, et cela nous incombe. »