Réalisé par Daniel Kwan et Daniel Scheinert, « Everything Ewerywhere All at Once » est sorti en salles en 2022, remportant 7 Oscars et rapportant plus de 140 millions de dollars.
Qu’il s’agisse de Marvel, de Spider-Man (animé ou non) ou d’ailleurs, le multivers fait fureur. Et ce n’est pas Tout partout à la fois qui prouvera le contraire. Réalisé par Daniel Kwan et Daniel Scheinert, ce long-métrage suit une femme immergée dans une infinité d’univers, dont la clé semble être de résoudre ses problèmes de couple et de famille. Lauréat de 7 Oscars en 2023 (dont celui du meilleur film), il a également été un succès au box-office avec plus de 140 millions de dollars de recettes dans le monde.
Mais en explorant l’existence d’univers alternatifs (dont certains sont carrément fous), le film interprété par Michelle Yeoh, Jamie Lee Curtis et Ke Huy Quan peut dérouter les spectateurs qui ne sont pas forcément habitués à ce type d’histoire. Dans cet article, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir pour bien comprendre Tout partout à la foiset surtout sa fin.
Tout partout à la fois raconte l’histoire d’Evelyn Wang, en difficulté financière à cause de la gestion de la laverie qu’elle dirige avec son mari Waymond. L’entreprise est au bord de la faillite et son couple est proche du divorce. Au milieu, sa fille Joy tente de lui faire accepter sa relation amoureuse avec une autre femme, Becky, mais ne se sent ni écoutée ni acceptée par sa mère, qui ne peut annoncer à son propre père, Gong Gong, la situation amoureuse de Joy.
Lors d’une journée particulièrement stressante, Evelyn rencontre une version alternative de son mari, Alpha Waywmond, venu d’un multivers pour sauver son monde. Il est menacé par Jobu Tupaki, qui veut éradiquer tous les mondes pour qu’il n’en reste rien. Car Evelyn acquiert la capacité de sauter d’un univers à l’autre et possède des capacités insoupçonnées issues de différents univers, des compétences qui lui permettront de lutter contre Jobu Tupaki. Elle découvre alors différentes versions alternatives d’elle-même, mais aucune d’entre elles n’est vraiment satisfaisante.
Attention, spoilersAu cours de sa quête, Evelyn découvre que Jobu Tupaki est en réalité Alpha Joy, une version alternative de sa fille poussée à bout par Alpha Evelyn, une autre version alternative d’Evelyn. Adoptant la philosophie nihiliste, Alpha Joy se rend compte que rien n’a de sens et qu’il vaut mieux détruire toute forme de vie, en particulier la sienne. Presque convaincue en voyant que le chaos règne dans chaque univers, Evelyn est presque gagnée à sa cause, jusqu’à ce que le positivisme de Waymond la convainque de se battre pour son peuple. Elle finit par dire à Jobu Tupaki qu’elle sera toujours à ses côtés, quels que soient ses choix.
À la fin deTout partout à la foisEvelyn se réconcilie avec son mari et sa fille, affronte son père et parvient à un accord pour régler la situation financière de sa laverie. Tout semble être revenu à la normale, jusqu’à ce que l’attention de l’héroïne soit momentanément attirée par le multivers. Cependant, elle parvient à l’ignorer et à rester dans son propre univers.
fiche du film
Synopsis – Alors que sa vie est particulièrement difficile, Evelyn Wang se retrouve à explorer des mondes parallèles où elle découvre toutes les vies qu’elle aurait pu mener.
Le film phénomène réalisé par Dan Kwan et Daniel Scheinert (surnommés « les Daniels ») est sorti en salles en France ce mercredi 31 août 2022.Le long métrage explore une fois de plus le concept du multivers avec une immigrante chinoise vieillissante qui doit sauver le monde en explorant des réalités alternatives et les vies qu’elle aurait pu mener.
A l’international, la critique est conquise : l’agrégateur de critiques américain Rotten Tomatoes lui attribue 95% d’avis positifs de la presse et 89% des spectateurs. Mais qu’en est-il de la presse française ? Elle est également séduite par l’offre cinématographique des Daniels, récoltant une note de 4/5 étoiles sur Allociné. Parmi les critiques positives, Le Parisien considère même que Everything Everywhere all at once est « aussi original que fou et phénoménal », émouvant et créatif, rien de moins. Franceinfo salue une « œuvre complète, qui innove et s’amuse en rompant avec les codes classiques du film d’action ». Le Figaro se dit également conquis, le décrivant comme « loufoque, fantastique, à la croisée de toutes les voies narratives ». Le scénario du long-métrage, qui explore le multivers, s’annonce totalement original, tandis que la presse souligne qu’il « bouscule les codes » (Rolling Stones) du cinéma, basculant même dans un « chaos à l’échelle cosmique » (Première).
GrP1