Divertissement

EXCLUSIF Cécile éliminée de Koh-Lanta, La Tribu Maudite à cause de son attitude : les raisons de son comportement dévoilées

Le mardi 20 août, TF1 a diffusé le premier épisode de Koh-Lanta, la tribu maudite. Les téléspectateurs ont pu découvrir les 24 aventuriers du casting – même s’ils connaissaient déjà Ugo et Frédéric – ainsi que cette fameuse tribu maudite à laquelle tout le monde espère échapper. Et pourtant, ils sont 4 à avoir rejoint cette troisième équipe. Autre moment fort de l’épisode : Cécile a été éliminée par l’équipe jaune au conseil. PurepeopleL’hôtesse de l’air pleine d’humour parle de cette expérience.

Pourquoi pensez-vous que vos camarades de classe ont voté contre vous ?

On le voit très bien… J’ai eu envie de me secouer en regardant l’avant-première. Je suis effacée, éteinte… Plus rien ne va. Je ne suis pas moi. Pour moi, c’est la raison de mon élimination. Car sur les épreuves, l’envie est là, je ne suis pas à la traîne comme une folle.

Vous semblez vous sentir en danger assez rapidement, comment expliquez-vous cela ?

J’ai déjà l’impression que des groupes se forment assez vite. Et puis à l’intérieur, je ne sais pas comment l’expliquer mais je ne me sens plus moi-même. Je sens dans les interactions avec les autres que c’est un peu vide. Et ça se voit très bien à l’écran.

Comment expliquez-vous ce contraste avec votre portrait où vous semblez plein de vie et d’humour ?

Je suis vraiment comme dans le portrait. Koh Lantac’est une combinaison de beaucoup de choses, c’est vraiment complexe. Il y a eu cette combinaison de choses qui m’a fait me refermer petit à petit. Et puis après j’ai été bloqué. Même si ça a commencé avant ça, j’ai été choisi en dernier. Je ne suis pas habitué à ça, à l’école j’étais toujours choisi parmi les premiers parce que j’étais bon en sport. Il faut toujours qu’il y ait un dernier mais forcément c’est une déception. Je me dis : ‘Mais malgré tout, je n’ai pas raté le premier test, j’ai quand même obtenu une place assez décente. Frédéric m’a dit qu’il me trouvait un peu fermée et c’est pour ça qu’il ne m’a pas choisie. En fait, j’étais surtout super concentrée. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux face au soleil, donc mon visage n’était pas du tout beau. C’est une combinaison. Là où je dis habituellement des choses, j’étais complètement fermée.

Vous dites que vous avez du mal avec la personnalité de Lola, pourquoi ?

Je lui ai expliqué pourquoi : je ne pouvais pas graviter autour d’elle, elle prenait beaucoup de place. Après, Lola a une façon de parler qui semble directive alors qu’en fait ce n’est pas forcément négatif. Le problème c’est qu’on n’a pas vraiment le temps de connaître les gens. Et puis elle a beaucoup mis l’accent sur son expérience sur son île, c’était très bien mais c’était beaucoup. Sur le moment, c’est comme si je n’arrivais pas à réagir, à prendre ma place. J’étais un peu en mode automatique. Il y a une scène où elle nous dit que ça ne sert à rien d’alimenter le feu avec du bois. On voit que ça m’énerve mais j’étais incapable de réagir. Je me suis dit sur le moment : « Elle nous a vu nous lever pour le faire, pourquoi ne nous l’a-t-elle pas dit pendant la nuit au lieu d’attendre qu’on ait mal ? » J’aurais dû le dire mais il n’y avait plus personne à l’intérieur.

Pourquoi avez-vous voté contre Fabrice ?

Comme il s’était mis en avant en disant qu’on avait perdu l’épreuve à cause de lui, je me suis dit que sur un malentendu les gens allaient voter contre lui. J’en ai profité pour essayer de sauver ma peau.

Qu’auriez-vous changé si vous aviez dû le refaire ?

Avec des « et si » on peut refaire le monde. Je n’aurais rien changé, j’aurais simplement été moi parce que je ne savais pas être. Et c’est le pire sentiment. En me regardant sur l’écran, je me dis que je ne connais pas cette personne. C’est très difficile.

À quoi pensiez-vous lorsque vous étiez sur le bateau avec les autres candidats ?

On a appris à se connaître et puis j’ai remarqué qui faisait quoi en terme de sport. Et puis j’ai pensé que la compétition commençait. J’avais hâte de jouer des matchs contre des filles, ça aurait été intéressant. À l’époque, ça ne me faisait pas peur. Bizarrement, je pensais que ça allait bien se passer.

Qu’avez-vous ressenti lorsque Denis Brogniart a annoncé les quatre personnes qui étaient automatiquement éliminées ?

Le choc et surtout la peur car je n’avais pas du tout envie de partir. Je me suis tout de suite mise dans une bulle en me disant qu’il fallait que je me concentre et que je me donne à fond. Il m’était impossible de perdre.

Après cela, les jaunes perdent le test d’immunité. Comment expliquez-vous cela ?

On n’a pas été assez rapides, assez bons. Mais ce n’était pas seulement nous, les shooteurs. Ceux qui tenaient les paniers ne se posaient pas de questions. C’était notre faute et pas celle des autres, alors que normalement l’échec c’était la faute de tout le monde. C’était vraiment dur. C’est super facile de juger depuis son canapé. Mais tout est super difficile et le ressenti, l’effort physique, est différent sur place. On a l’impression que je ne cours pas, alors que je pensais donner le meilleur de moi-même.

Que se passe-t-il après l’élimination ?

J’étais très frustrée, triste et amère. Pendant trois ou quatre jours, nous avons été suivies par un psychologue. C’était très très dur mais vraiment nécessaire. J’avais beaucoup de regrets et des sentiments mitigés.

Comment s’est passé le retour à la maison ?

C’était dur parce que j’avais honte d’être la première à partir parce que je n’arrivais pas à être moi-même. J’avais honte de décevoir mes proches qui étaient derrière moi. J’ai dû dire à tout le monde que j’étais revenue et que donc je ne valais rien. Pour moi, c’était un énorme échec. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond ou je ne le fais pas du tout. Donc c’était vraiment très dur.

Quelle a été votre première action à votre retour ?

À cause de mon travail, j’ai l’habitude de m’absenter longtemps. Mais là, il y avait une énorme différence. Là, j’avais l’impression de devoir me réapproprier non seulement mon chez-moi, mais aussi qui je suis. Je ne savais plus, j’étais perdue. Ce que j’ai fait, c’est que je suis retournée au travail très vite parce que j’avais besoin d’arrêter de penser et d’occuper mes pensées. Parce que je ne pouvais pas arrêter d’y penser, j’en rêvais même… C’était très dur.

Dans votre profil, vous dites être célibataire. Comment ça se passe depuis ?

Depuis, rien n’a changé. Je vis ma vie, je suis heureuse comme ça. Mais oui je suis célibataire et j’aimerais avoir la petite cerise sur le gâteau.

Contenu exclusif qui ne peut être reproduit sans la mention Purepeople.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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