Interrogé par RMC Sport ce jeudi, à la veille du contre-la-montre de la 7e étape du Tour de France 2024, Patrick Lefevere a exprimé sa confiance en Remco Evenepoel sans lui mettre la pression.
Le champion du monde du contre-la-montre Remco Evenepoel aura l’occasion de refaire son retard sur ses rivaux ce vendredi lors de la septième étape du Tour de France, entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin. 25,3 kilomètres en exercice solitaire seront proposés aux coureurs.
« S’il peut gagner, peu importe la marge. »
Le patron de Remco Evenepoel, Patrick Lefevere préfère rester prudent à la veille du contre-la-montre. « Il ne faut pas rêver du maillot jaune, il y a 45 secondes d’écart entre Remco Evenepoel et Tadej Pogacar », a déclaré le manager belge de Soudal-QuickStep sur RMC Sport. « On a vu comment Pogacar marche, c’est sûr que Remco marche aussi, il est champion du monde du contre-la-montre et il veut prouver que ce n’est pas un hasard. S’il peut gagner, l’écart n’a pas d’importance. »
A 24 ans, Remco Evenepoel dispute cette année son premier Tour de France. « Il est en avance sur le calendrier. Il a déjà remporté la Vuelta en 2022, il a porté le maillot rose au Giro l’an dernier. On est là sans pression », a assuré Patrick Lefevere, comme pour dissiper les grandes attentes autour de son jeune leader.
« Je suis au-dessus de la critique »
Si les débuts de Remco Evenepoel se passent plutôt bien, Patrick Lefevere se plaint de la malchance qui entoure son équipe. « Le départ a été difficile pour nous. Nous avons perdu Pieter Serry il y a deux semaines, renversé par une voiture. Louis Vervaeke est tombé la veille du départ et Jan Hirt a perdu 3 dents à cause d’un spectateur le matin du départ », se souvient Lefevere. « Ils n’ont pas protégé le coureur. Nous avons perdu Casper Pedersen dans une chute, blessé à la clavicule. Nous avons besoin de coéquipiers. »
Dans la presse belge, Ilan Van Wilder, membre de Soudal-QuickStep, s’est plaint des critiques envers l’équipe. « Les critiques ? Je suis au-dessus », a encore balayé Lefevere. « J’ai vu mon équipe gagner la Vuelta avec deux coureurs en moins. Jusqu’au Covid de Remco l’année dernière sur le Giro, c’était bien. Je suis confiant. »