Divertissement

Eva Longoria justifie son départ des Etats-Unis, « un pays dystopique »

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Dans une interview dans un magazine Marie-ClaireVersion américaine, l’héroïne de Femmes au foyer désespérées explique qu’elle ne vit plus en Californie. L’arrivée au pouvoir de Donald Trump est une des raisons de cet exil.

Donald Trump, Covid-19, situation critique des sans-abri, fiscalité… Les raisons du départ d’Eva Longoria des Etats-Unis sont multiples. L’actrice qui a soutenu Kamala Harris dans sa course à la présidentielle attribue son éloignement de son pays natal à «  l’atmosphère changeante » du pays. Avec la récente élection du républicain Donald Trump, les ponts semblent définitivement coupés pour celle qui navigue désormais entre l’Europe et l’Amérique du Sud.

«  Ce qui est choquant, ce n’est pas qu’il ait gagné. C’est qu’un criminel condamné qui crache tant de haine peut occuper la plus haute fonction »dit Eva Longoria du nouveau président américain, dans la prochaine édition américaine du magazine Marie-Clairedont elle est en couverture « S’il tient ses promesses, ce pays sera un endroit effrayant « , ajoute-t-elle. Le magazine indique que pendant des années, l’actrice qui a foulé le tapis rouge des Oscars pour son premier film en tant que réalisatrice Flamin’ Chaud passe la plupart de son temps loin d’Hollywood. La native du Texas vit en effet désormais entre l’Espagne et le Mexique avec son mari José Baston et leur fils de 6 ans, Santiago, depuis 2024.

« Je suis privilégié »

Eva Longoria ne regrette pas d’avoir quitté la Californie, où elle «  a passé toute sa vie d’adulte « . Avant la pandémie, «  les choses changeaient. L’atmosphère était différente. Et puis le Covid est arrivé, et tout a changé. Qu’il s’agisse du problème des sans-abri ou des impôts, je ne veux pas critiquer la Californie, mais j’ai l’impression que ce chapitre de ma vie est désormais terminé. « , explique-t-elle. «  Je suis privilégiée, ajoute-t-elle. La plupart des Américains n’ont pas cette chance. Ils vont se retrouver coincés dans ce pays dystopique, et mon anxiété et ma tristesse sont pour eux. »

La victoire de Trump en 2016 a ébranlé sa conviction selon laquelle «  le meilleur gagne » en politique. «  Je me demandais si mon vote comptait vraiment, si je faisais vraiment une différence. » L’actrice rendue célèbre par son rôle de Gabrielle Solis dans Femmes au foyer désespérées a passé une grande partie de son temps cet été à soutenir Kamala Harris, notamment en ralliant des bénévoles, aidé dans cette tâche par le politicien démocrate Tim Walz. En août 2024, invitée sur la grande scène du United Center de Chicago, la star hollywoodienne de 49 ans pointait même quelques points communs entre elle et le candidat à la vice-présidence : «  Nous avons été élevées en sachant que personne ne nous donnerait rien, surtout en tant que femmes. On savait qu’il allait falloir gravir les échelons un à un et travailler très dur. »

Son métier l’amène désormais à séjourner en Europe ou en Amérique du Sud. Cette année, l’actrice a parcouru l’Espagne pour le tournage À la recherche de l’Espagne, la suite de sa mini-série produite par la chaîne américaine CNN À la recherche du Mexique dans lequel elle déguste le meilleur de la cuisine locale. Eva Longoria s’implique également dans des actions humanitaires à travers le monde. Cette année, le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et sa fiancée Lauren Sánchez nomment Eva Longoria lauréate de leurs prix annuels du courage et de la civilité. Cet honneur est accompagné d’un chèque de 50 millions de dollars à dépenser pour les œuvres caritatives de son choix. Une somme pour le moins conséquente.

Avec sa fondation créée en 2012, l’actrice peut aider les femmes sud-américaines dans les domaines de «  éducation, culture et défense des droits politiques », explique-t-elle. Selon le magazine Marie-Clairel’actrice souhaiterait désormais que les candidats aux prochaines élections américaines intègrent pleinement les préoccupations de la communauté hispanophone : «  Le vote latino n’est pas quelque chose à tenir pour acquis « .

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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