Le Pen « accepterait avec grand plaisir » de débattre avec Macron sous conditions. Invitée sur le plateau de LCI, Marine Le Pen s’est exprimée sur la proposition d’Emmanuel Macron d’un débat entre les deux personnalités politiques. «S’il se présente aux élections nationales comme les européennes, il devra alors assumer ses responsabilités. Et donc son échec s’il intervient (…). S’il échoue, c’est sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré.
Maréchal, Bardella et Hayer, les plus cités sur les réseaux sociaux. Selon une enquête de Visibrain, spécialiste de la veille des réseaux sociaux, plus de 16,3 millions de messages évoquant les élections européennes ont été publiés depuis mars sur les réseaux sociaux, soit 4 fois plus qu’en 2019. Marion Maréchal est la candidate la plus citée ces dernières années. trois mois, avec 2,76 millions de messages, juste devant Jordan Bardella (2,75 millions) et Valérie Hayer (2,5 millions).
« On peut se réveiller avec une gueule de bois démocratique », prévient Larcher. Après les élections européennes, « il faudra apporter une réponse », et « si l’extrême droite est vraiment à 40% (…) on ne peut pas faire comme si les Français ne nous avaient pas envoyé un message », estime le président de le Sénat Gérard Larcher. « On peut se réveiller avec une gueule de bois démocratique », « J’en tiendrais compte », a-t-il insisté dans un entretien accordé à l’AFP en début de semaine.
« C’est une élection de survie », prévient François Bayrou. « J’ai vécu beaucoup de campagnes européennes. Ils se jouent dans les 10 derniers jours, parfois dans les dernières heures. Il ne faut pas croire que la campagne se termine, il faut croire qu’elle commence. Et soyez dans cette dynamique», a déclaré mercredi François Bayrou pour soutenir Valérie Hayer, le candidat macroniste distancé dans les sondages par celui du RN, Jordan Bardella.
« Contrôler ses frontières ne signifie pas quitter l’UE », défend Bardella. Sur Public Sénat, Jordan Bardella (RN), défend sa proposition de « double frontière », qui consiste à mettre fin à la libre circulation des ressortissants non européens dans Schengen : « Ce n’est pas un Frexit caché, contrôler vos frontières, c’est ne quittez pas l’Union européenne ! », se défend-il. « Il s’agit de procéder à des contrôles aléatoires aux frontières », poursuit-il, « il faut faire confiance à nos policiers ».
Manon Aubry veut « rompre avec tous les accords de libre-échange, sans exception ». Dans une interview avec Figaro, Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise, dit vouloir « rompre avec tous les accords de libre-échange ». «L’Europe sociale qu’on nous promettait était une chimère. Cela s’est traduit par des délocalisations massives vers l’Europe de l’Est après le dernier élargissement, par l’afflux de travailleurs détachés mal payés en France et par un dumping social. Aujourd’hui, nous devons agir », dit-elle.