Sans être dans sa petite chaussure, l’équipe de France n’a pas affiché une totale sérénité au début de son Euro. Pour diverses raisons, et pas seulement sportives. Mais les Bleus se sont vite rassurés sur leur état d’esprit après avoir passé ces derniers jours à être sollicités pour commenter l’actualité politique française.
Alors qu’on disait que l’Autriche était prête à leur mettre le feu, ils étaient dans le ton d’entrée, « concentrés » comme l’avait clamé la veille Didier Deschamps, qui était resté fidèle à son idée d’un plan en 4-4-. 2 testés en préparation.
C’est là l’autre question après des sorties poussives contre le Luxembourg et le Canada. Les vice-champions du monde allaient-ils trouver leurs repères dans cette nouvelle animation qui redéfinit les rôles de plus de la moitié des titulaires ? Et notamment Antoine Griezmann dont la perte d’influence dans le jeu a été forcément préjudiciable ?
Une animation offensive trouvée
Convainquants, les Français ont passé la deuxième à Düsseldorf. Il n’y avait qu’à voir, durant le premier quart d’heure, les envolées de Theo Hernandez, tel un marteau-piqueur venir briser le mur autrichien, pour se dire que cette animation, une fois qu’on y met un peu d’effort, de vitesse, a du potentiel. Et ce n’était pas une surprise de voir la première action tricolore partir de ce côté gauche : Mbappé, dans sa position préférentielle, a choisi la frappe au premier poteau alors que la solution collective aurait été plus judicieuse (8).e).
Face à un adversaire qui, comme prévu, n’a pas hésité à presser haut, les Français n’ont jamais paniqué, malgré quelques bourdes à la reprise, et auraient pu (dû ?) concrétiser leur maîtrise au tableau d’affichage. afficher avec plus de lucidité (13e24e).
Un but contre son camp a permis de sortir de l’impasse
Sérieux, appliqué, mais pas à l’abri d’une erreur, qui a failli se produire lorsqu’Upamecano a perdu le ballon au milieu de terrain. Dix secondes plus tard, Mike Maignan réalise un arrêt colossal devant Baumgartner (36e).e).
Une alerte, certes chaude, qui n’a pas fait vaciller les Bleus revenus dans leur zone de confort, celle de la compétition, où ces dernières années leur expérience commune a été un viatique. Ils ont confiance en eux, ils l’ont assez répété, et Mbappé en est sans doute le meilleur exemple. Voyez le capitaine être, par ses excès, à l’origine du but contre son camp de Wöber (0-1, 38e)avait du sens dans l’histoire du début de la campagne d’Allemagne.
Mbappé grièvement blessé au nez
La soirée de « KMB » aurait pu être parfaite s’il avait transformé les deux grosses occasions dans la surface (45ee+1,55e), mais cela a pris une mauvaise tournure lorsqu’il a dû quitter le terrain dans le temps additionnel après avoir été touché au nez.
Le score n’était encore que de 1-0, ce qui ne rendait pas vraiment justice aux Bleus qui ont bien manœuvré, mais sans efficacité (65e).e66e90e+7). Et sans aucune conséquence non plus.
Cette victoire probante lance l’Euro dans de bonnes conditions. Et éloigne les questions, au moins pour un moment.
