Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles Várhelyi se serait vu confier les rênes de la santé et du bien-être animal en guise de doigt d’honneur à Budapest, Ghislain a déclaré : « Nous pouvons dire que cela nous inquiète. Nous espérons que la présidente von der Leyen confirmera qu’il ne s’agit pas de ce genre de démarche en étant très claire dans la lettre de mission. »
« Il est important de voir ce qui se passera lors de l’audition », a-t-elle ajouté, faisant référence aux séances du Parlement européen où les députés ont la possibilité d’interroger les candidats à la Commission. Várhelyi sera probablement interrogé et sa nomination pourrait ne pas être approuvée.
« Nous ne savons pas quelle sera la position du commissaire proposé sur le bien-être animal », a déclaré Adolfo Sansolini, coordinateur de la campagne « L’UE pour les animaux », qui a recueilli plus de 300 000 signatures appelant à la création d’un poste de commissaire au bien-être animal.
Le militant a ajouté que « (Várhelyi) ne semble pas avoir la moindre compétence pour ce poste (et) la compétence devrait sûrement être une exigence de base pour un commissaire européen. »
Cependant, le bien-être animal a jusqu’à présent été une « réflexion de dernière minute » dans le travail de la Commission et souvent « délégué à la bonne volonté d’un commissaire spécifique », de sorte que la création d’un portefeuille dédié a été « un tournant historique », a-t-il ajouté, quel que soit le candidat.
« Ce poste a un énorme potentiel… Si la personne qui obtient ce poste a de la bonne volonté, elle peut vraiment briller », a déclaré Sansolini. Et si Várhelyi n’en a pas, « il ne devrait pas être commissaire ».
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