Étranglée, démembrée et « hachée » au mixeur… une ancienne mannequin sauvagement assassinée par son mari
Kristina Joksimovic, ancienne mannequin suisse, a été retrouvée morte et démembrée à son domicile près de Bâle (Suisse) en février. Depuis son arrestation, son mari plaide la légitime défense et demande sa libération. Un rapport d’expertise révèle cependant le caractère intentionnellement sadique du principal suspect.
Âmes sensibles, s’abstenir. L’ancienne finaliste de Miss Suisse, mannequin Kristina Joksimovic, aurait été sauvagement assassinée à son domicile près de Bâle, en Suisse, mardi 13 février 2024. Son mari, qui a reconnu le meurtre, a plaidé la légitime défense et exigé sa libération. Une version qui n’a pas convaincu le Tribunal fédéral de Lausanne, qui a révélé les détails sordides de l’autopsie.
Selon SkyNews, relayée par le média local Bzbasel, Thomas – le mari de la victime – a déclaré que le mannequin l’avait attaqué avec un couteau lors d’une altercation. C’est en retournant l’arme contre Kristina qu’il l’aurait tuée. Puis, dans un accès de « panique », le père de leurs deux enfants l’aurait démembrée. Une version démentie par le rapport médico-légal.
Membres écrasés
Tout d’abord, révèle le rapport, l’ancienne reine de beauté a été étranglée. Mais ce n’est pas tout. Son meurtrier a ensuite procédé à son démembrement dans la buanderie, « « À l’aide d’une scie sauteuse, d’un couteau et d’un sécateur », plusieurs parties du corps de la victime « ont été hachées au mixeur plongeant, réduites en purée et dissoutes dans un produit chimique ».
Un tel comportement, selon l’analyse, démontre « la volonté massive du plaignant de recourir à la violence, parfois avec des traits sadiques et sociopathes ».
Forte « énergie criminelle »
Des enquêtes antérieures révèlent la personnalité inquiétante d’un suspect avec un « niveau d’énergie criminelle significativement élevé, un manque d’empathie et de sang-froid après avoir tué sa femme ».
L’accusation pointe également plusieurs actes de violence que le suspect aurait pu commettre avant le meurtre. Il aurait déjà agressé une ancienne compagne : il l’aurait attrapée par le cou, frappée et poussée contre le mur.
Avant le jour du drame, Kristina avait également été étranglée à plusieurs reprises.