Étienne – Metz : Irrésistible Cafaro, le chaudron en fusion, Oukidja dedans… Les tops et les flops
L’AS Saint-Étienne a remporté ce jeudi le match aller des barrages de promotion de Ligue 1 contre le FC Metz (2-1).
HAUTS
Geoffroy-Guichard, un véritable stade de Ligue 1
On ne sait pas encore si l’ASSE reviendra en Ligue 1 et si cette équipe a réellement un niveau élite. Mais une chose est sûre, elle a le stade et les supporters. Quelle ambiance nous ont offert les 36 000 Stéphanois présents ce jeudi soir au Chaudron ! De la première à la dernière minute, les supporters verts ont fait vibrer Geoffroy-Guichard et ont été à la hauteur de leur réputation, avec une victoire face au FC Metz (2-1).
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Sissoko en finesse
Après un bon début de match, globalement dominé par Saint-Étienne, Sissoko est venu illuminer la rencontre de toute sa classe. A la vingtième minute, magnifiquement trouvée par Cafaro, il contrôle d’abord le ballon afin de l’amener parfaitement dans sa course. Puis, alors que tout le monde attendait une frappe puissante pour déstabiliser le gardien grenat, l’attaquant des Verts s’est fait remarquer avec un modèle de ballon piqué. Un geste très délicat qui a permis à son équipe de valider sa domination et de prendre l’avantage.
Cafaro intenable
Le numéro 18 stéphanois était aux bonnes places ce jeudi soir. Par sa vitesse, ses dribbles et ses passes, il a pesé tout au long du match et créé le danger dans le camp messin. Sur les deux buts de Sissoko et Cardona, c’est lui qui a fait la différence, offrant deux caviars à ses partenaires. D’une passe basse qui déstabilise toute la défense sur le premier but, à une passe lobée de précision pour Cardona sur le deuxième. Bref, si les Verts ont fait un pas vers la L1, ils le doivent en grande partie à Mathieu Cafaro.
flops
Oukidja trop fébrile
Le gardien du FC Metz n’aura rassuré personne ce jeudi soir à Geoffroy-Guichard. Peut-être impressionné par le public stéphanois, il débute son match par une main sans conséquence sur un centre des locaux. Avant de rater une relance de main, débouchant sur une opportunité pour l’équipe adverse. Sur le deuxième but, la passe de Cafaro est certes parfaite, mais le gardien messin la rate encore complètement dans son intervention. Un match à oublier pour Oukidja, qui aura l’occasion de se rattraper dimanche lors du match retour.
Messins trop tendres
Les joueurs messins sont passés à côté de ce premier duel pour leur survie dans l’élite. Acculés dans leur camp, privés de ballon et dominés techniquement, ils n’ont jamais su imposer leur football à des Stéphanois sûrs de leur force. Même dans l’état d’esprit, on sentait que les Grenats étaient inférieurs à leurs adversaires du soir. Metz ressemblait décidément plus à une équipe de Ligue 2 que Saint-Etienne.
