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États-Unis : ce que l’on sait de la tentative d’assassinat présumée contre Donald Trump

Deux mois après une première tentative d’assassinat contre Donald Trump, le candidat à l’élection présidentielle américaine est à nouveau la cible de tirs. «  près de lui »à West Palm Beach, en Floride, a annoncé Steven Cheung, le directeur de la communication de sa campagne, dans un communiqué publié dimanche 15 septembre.. Les faits auraient eu lieu « peu avant 14h00 » local. Le milliardaire est «  sain et sauf »a déclaré son équipe. Le FBI, pour sa part, a annoncé dimanche qu’il enquêtait sur une «  tentative d’assassinat » présumé. Un suspect a été arrêté.

Alors que l’ancien président jouait au golf, un agent des services secrets (la force de police d’élite qui protège les présidents, les anciens présidents et les personnalités politiques de premier plan) était posté un trou devant lui. Il a repéré le canon d’une arme à feu à travers la clôture, a déclaré le shérif de West Palm Beach, Ric Bradshaw, lors d’une conférence de presse. L’agent a ouvert le feu, faisant fuir le suspect.

Un fusil d’assaut AK47 a été retrouvé dans un buisson

Ce dernier a alors tenté de fuir une poursuite à bord d’une voiture noire. Mais un témoin, qui l’avait auparavant repéré, a signalé la plaque d’immatriculation de son véhicule à la police. Les autorités ont alors retrouvé le suspect, ce qui a permis son interpellation quelques minutes plus tard.

«  Dans la brousse, nous avons trouvé un fusil d’assaut AK47, deux sacs à dos et une caméra GoPro. le shérif continue. « Le suspect n’a fait aucune déclaration »La police du comté de Martin a annoncé sur sa page Facebook avoir arrêté un homme soupçonné d’être impliqué dans un échange de coups de feu près du club de golf du milliardaire républicain en Floride.

Les médias américains CNN, Fox News et le New York Times, citant des sources policières non identifiées, ont rapporté que le suspect arrêté s’appelait Ryan Wesley Routh, 58 ans, et serait un constructeur de maisons indépendant basé à Hawaï.

L’agence de presse Reuters a examiné les comptes de réseaux sociaux qui semblent appartenir à Ryan Wesley Routh. Les « profils » montrent qu’il soutient ouvertement l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. L’accès public au compte Facebook du suspect a ensuite été bloqué. Il a également un casier judiciaire couvrant plusieurs décennies et publie régulièrement des articles sur la politique et l’actualité, parfois critiques à l’égard de Donald Trump, selon l’Agence France-Presse.

« Il n’y a pas de place pour aucune forme de violence dans notre pays »

Peu de temps après la tentative d’assassinat présumée, les équipes du milliardaire de 78 ans ont ensuite envoyé des SMS et des messages à la presse : « Ne vous inquiétez pas, je suis en sécurité et je vais bien. Personne n’a été blessé. Dieu merci. »Un courriel de collecte de fonds a également été envoyé par le candidat républicain à la présidentielle en novembre. «  Je n’abandonnerai JAMAIS ! Je t’aimerai toujours pour ton soutien  » a-t-il écrit.

La rivale de Donald Trump, la candidate démocrate Kama Harris, a réagi en se disant soulagée qu’il soit sain et sauf. « violence » n’avait pas « sa place » aux États-Unis. Joe Biden a également déclaré  » soulagé «  que son prédécesseur n’avait pas « pas été touché » et a loué le « travail des services secrets et des partenaires des forces de l’ordre fédérales »Dans une déclaration de la Maison Blanche, le président sortant a réaffirmé qu’il n’y avait pas « Il n’y a pas de place pour la violence politique ou toute forme de violence dans notre pays ».

Deux mois plus tôt, le 13 juillet, Donald Trump avait été blessé à l’oreille par les tirs d’un jeune Américain, abattu par les forces de l’ordre, après avoir tué une personne et en avoir blessé deux autres lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie, l’un des six ou sept États présidentiels clés du nord-est du pays.

Les images du candidat, le visage en sang et le poing levé, ont fait le tour du monde et perturbé la campagne électorale du 5 novembre. Un fiasco sécuritaire qui a conduit à la démission du chef des services secrets et au départ obligatoire d’au moins cinq agents de cette unité.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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