États-Unis : Cancer : la génération X est plus à risque que les générations précédentes
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ÉTATS-UNISCancer : la génération X est plus à risque que les générations précédentes
L’augmentation du nombre de cancers du côlon, du rectum et de la prostate chez les personnes nées entre 1960 et 1980 pourrait être liée à leur mode de vie.
Selon une étude publiée dans la revue médicale Science American, les Américains de la génération X ont un risque plus élevé de cancer, notamment du côlon et de l’ovaire, que toutes les générations qui les ont précédés. La cause de cette augmentation pourrait être liée au mode de vie qui a radicalement changé entre 1965 et 1980.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs américains ont analysé les données de 3,8 millions d’Américains atteints de cancer collectées entre 1992 et 2018. Ils se sont concentrés sur les cas de cancers invasifs – ceux qui métastasent – chez des patients appartenant à quatre générations différentes : la « génération X », les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964), la génération silencieuse (1928-1945) et la génération dite « grandiose » (1908-1927).
Résultat : le taux de certains cancers, comme ceux du côlon, du rectum, de la thyroïde, de l’ovaire et de la prostate, est plus élevé chez les membres de la « génération X » que chez leurs parents ou grands-parents. En revanche, les cancers du foie, de la vésicule biliaire, du col de l’utérus et du poumon devraient diminuer, notamment en raison d’un meilleur dépistage et d’une meilleure prévention, précisent les auteurs de l’étude.
Les aliments transformés à l’honneur
Ce n’est pas la première fois que des études scientifiques alertent sur une augmentation de certains cancers aux Etats-Unis, notamment digestifs comme le cancer colorectal, chez les moins de 50 ans. L’American Cancer Institute évoque l’alimentation, le manque d’exercice physique et l’obésité comme causes possibles.
Selon les experts, l’explosion de la consommation d’aliments transformés et l’usage excessif d’antibiotiques pourraient également être un facteur de risque, en raison de la perturbation du microbiote intestinal qu’ils provoquent. L’exposition à la pollution et aux plastiques a également été pointée du doigt.
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(EGR)