« The Day After » n’est pas pour demain. Alors qu’une étude de 2018 prétendait démontrer que la circulation méridionale de retournement de l’Atlantique s’était ralentie au cours des 70 dernières années, faisant craindre un scénario d’effondrement proche de celui du film de Roland Emmerich (États-Unis, 2004), de nouveaux travaux semblent prouver le contraire. opposé.
Ainsi, selon une étude publiée le 15 janvier dans la revue Nature Communications (J. Terhaar et coll.2025), ce courant marin à l’influence majeure sur le climat de l’hémisphère nord ne s’est en réalité pas affaibli au cours des six dernières décennies. La différence entre ces deux équipes ? Ils ne sont pas basés sur le même paramètre.
Alors que leurs prédécesseurs s’intéressaient à la température moyenne de la surface de l’eau, les auteurs de cette nouvelle étude ont choisi de s’intéresser aux échanges thermiques entre l’océan et l’atmosphère dans l’Atlantique Nord – un bon meilleur indicateur, selon eux, de la force de l’AMOC.
En effet, lorsque la circulation de retournement est plus forte, une plus grande quantité de chaleur est libérée de l’océan vers l’atmosphère au-dessus de cette région, et vice versa, expliquent-ils dans un communiqué du Woods Oceanographic Institute Hole.
L’équipe s’est appuyée sur de nouvelles données du Coupled Model Comparison Project (CMIP), des modèles climatiques terrestres. Les auteurs ont intégré les échanges thermiques océan-atmosphère dans ces représentations numériques, puis ont lancé les simulations à partir de données d’observation remontant à la fin des années 1950 afin de reconstituer le passé du courant océanique.
« Sur la base de ces résultats, l’AMOC est plus stable que nous le pensions »» a déclaré Linus Vogt, qui a quitté Woods Hole pour rejoindre le laboratoire LOCEAN (Sorbonne Université). « Cela pourrait signifier que l’AMOC n’est pas aussi proche d’un point de bascule que ce qui avait été suggéré précédemment.il a ajouté (communiqué de presse).
Sur la base des anomalies du flux thermique air-mer, l’étude conclut ainsi : « la moyenne décennale de l’AMOC n’a pas faibli entre 1963 et 2017 ». À cette échelle de temps, la corrélation entre cet indicateur et la force actuelle est en effet élevée, par opposition aux moyennes annuelles, de nombreux processus conduisant à une forte variabilité d’une année à l’autre.
« À l’heure actuelle, il est presque unanimement admis que la circulation inversée ralentira à l’avenir. (à cause de l’eau froide apportée par la fonte des glaces polaires, NDLR)mais la question de savoir si elle s’effondrera ou non reste un débat. »distingué Nicholas P. Foukal, co-auteur de l’étude.
« Ces travaux indiquent qu’il est encore temps d’agir avant d’atteindre ce point de bascule potentiel »il juge.
Les deux dernières années ont dépassé en moyenne la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par l’accord de Paris, signe d’une hausse continue des températures sans précédent dans l’histoire moderne, a récemment annoncé l’Observatoire européen Copernic. (GEO avec AFP). Cependant, chaque dixième de degré de réchauffement en moins limiterait les dégâts.
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