C’est un véritable bond en avant pour notre planète: les scientifiques ont trouvé comment transformer le dioxyde de carbone en plastiques renouvelables. Grâce à une équipe de l’Université de Manchester, cette innovation pourrait changer la situation et nous aider à réduire notre empreinte carbone (un défi sacré). L’étude, fraîchement mise à jour le 23 décembre 2024, apporte une lueur d’espoir face à des préoccupations environnementales qui nous attendent.
Un pas vers une économie arrondie
Sous la direction du chercheur Matthew Faulkner, l’étude vise à trouver des alternatives écologiques aux plastiques que nous utilisons tous les jours. Comment ? En utilisant des cyanobactéries, et plus précisément la souche Synechocystis Sp. PCC 6803, pour transformer le CO2 en matériaux bio-source. Cette approche vise à soutenir une bioéconomie circulaire (en gros, nous recyclons tout ce que nous pouvons), ce qui est super important pour limiter les déchets et les émissions de carbone.
Grâce à quelques hacks génétiques sur les cyanobactéries et avec une méthode appelée « conception d’expérience », ils ont réussi à optimiser plusieurs paramètres de processus. En jouant sur l’intensité légère, les niveaux de CO2 et la disponibilité des nutriments, ils ont stimulé la production de citramalate (un ingrédient clé pour faire du perspex durable).
Des chiffres qui font un sourire
Les résultats sont carrément impressionnants! La production de citramalate a atteint 6,35 grammes par litre dans des photobioréacteurs à 2 éclats, avec un taux quotidien de 1,59 g / L / jour. Par rapport aux méthodes précédentes, c’est un énorme saut: la production a été multipliée par 23 grâce à leurs ajustements.
Mais ce n’est pas seulement le citramalat de l’histoire. Les chercheurs sont également intéressés par le pyruvate et l’acétyl-CoA pour fabriquer d’autres biomolécules utiles. Cela pourrait permettre de produire toute une gamme de matériaux durables allant des biocarburants aux médicaments. Comme le dit Matthew Faulkner: « En transformant le CO2 en quelque chose d’utile, nous ne réduisons pas seulement les émissions – nous créons un cercle vertueux où le carbone devient un pilier des produits que nous utilisons tous les jours.» »»
Et si nous allions à l’échelle commerciale?
Le reste? Affinez encore plus leurs techniques pour augmenter la production. L’équipe prévoit également d’appliquer sa méthode d’optimisation à d’autres canaux métaboliques des cyanobactéries afin d’élargir la gamme de produits bio-source réalisés de manière durable.
Leurs résultats viennent d’être publiés dans Biotechnologie pour les biofules et les bioprodutesMarquer une étape clé vers la rendez-vous à la manière commerciale de cette technologie. Comme l’explique Faulkner: «Notre recherche approche un obstacle majeur pour utiliser les cyanobactéries dans la fabrication durable. Cela montre non seulement à quel point il est urgent d’adopter une bioéconomie circulaire, mais aussi son rôle essentiel contre le changement climatique.
En réfléchissant à notre utilisation du carbone et en utilisant les talents naturels des cyanobactéries, cette recherche offre un aperçu inspirant un avenir où nos besoins matériels seraient ravis sans nuire à notre planète. Bien que nous poursuivions notre quête de plus de solutions aux défis écologiques mondiaux, ces avancées scientifiques pourraient bien devenir essentielles dans notre transition vers une économie plus verte et robuste.
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