« Est-ce le XV de France ou le Club Med ? » : après l’affaire Jégou-Auradou, la responsabilité du staff en question
« Quelle farce ! » Quatre jours après avoir vu Fabien Galthié au bord des larmes en conférence de presse vendredi, cet ancien capitaine des Bleus serre encore les dents. A la veille du deuxième test entre les Pumas et le XV de France au stade Vélez Sarsfield, le sélectionneur avait répété ce jour-là combien les événements extra-sportifs de cette tournée cauchemardesque en Argentine étaient « difficiles » à gérer émotionnellement. Puis il avait déclaré : « Nous sommes très exigeants sur l’aspect règlementaire. C’est un travail sur lequel chaque jour, sans concession, nous essayons de construire un groupe. »
Exigence, règles, pas de concessions… Autant de mots qui sonnent creux au regard de l’enchaînement cataclysmique d’événements survenus dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet à Mendoza au cours duquel le latéral Melvyn Jaminet s’est filmé en train de tenir des propos racistes, ce qui lui a valu une exclusion du XV de France, avant que le deuxième ligne Hugo Auradou et le troisième ligne Oscar Jegou ne soient arrêtés et inculpés de viol aggravé sur une femme de 39 ans, des faits qu’ils nient fermement, évoquant des relations sexuelles consenties.