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Avec 2 millions de personnes touchées en FranceL’insuffisance cardiaque augmente de 25% tous les 4 ans, en raison du vieillissement de la population.
Pathologie chronique et évolutive, elle résulte de l’incapacité du muscle cardiaque (la « pompe » cardiaque) à envoyer suffisamment de sang aux organes, et donc l’oxygène et les nutriments dont ils ont besoin.
Le cœur tente de compenser en augmentant la fréquence cardiaque et son débit, mais il s’épuise et des changements physiologiques finissent par apparaître. Tout d’abord, pendant l’exercice, si elle n’est pas traitée, l’insuffisance cardiaque progresse et survient même au repos. L’insuffisance cardiaque serait responsable de 70 000 personnes meurent chaque année En France.
Pour lutter contre les erreurs de diagnostic et permettre une détection précoce de la maladie, la Société française de cardiologie organise la première journée de dépistage de l’insuffisance cardiaque dans 25 hôpitaux et cliniques en France. L’objectif : détecter l’insuffisance cardiaque et orienter les patients vers un cardiologue, mais aussi sensibiliser aux signes avant-coureurs de la maladie, les symptômes dont les initiales composent l’acronyme « EPOF ».
EPOF, ce sont quatre symptômes peu spécifiques mais dont l’association et la survenue récente doivent immédiatement alerter :
« Ces symptômes ne sont généralement pas liés par les patients et le grand public à un problème cardiaque. Et les patients ne consultent pas en général malgré ces symptômes, souvent attribués à l’âge ou à un problème de circulation veineuse », constate le professeur Thibaud Damy, cardiologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), lors d’une conférence de presse le 6 septembre.
Alors que les symptômes sont généralement présents plusieurs semaines voire 2 mois avant l’hospitalisation pour près de la moitié des patients, « on agit toujours trop tard. Dans l’esprit des gens, le lien entre symptômes et insuffisance cardiaque n’est pas fait », poursuit le spécialiste.
Pour confirmer le diagnostic, une mesure du NT-proBNP, un biomarqueur cardiaque, est réalisée. Des examens complémentaires sont ensuite réalisés pour déterminer la cause. Ensuite, le traitement vise à stopper la progression de l’insuffisance cardiaque, réduire ses complications (hospitalisation et décès) et améliorer la qualité de vie des patients, la pathologie ayant un fort impact sur la vie quotidienne.
Selon diverses données, la qualité de vie des patients souffrant d’insuffisance cardiaque est du même niveau que celle d’un patient sous dialyse trois fois par semaine. L’impact sur la vie quotidienne, sociale et professionnelle est très important.
Pour traiter l’insuffisance cardiaque, la stratégie « EPON » a fait ses preuves :
« Ensemble, ces quatre traitements améliorent la survie des patients, réduisent les réhospitalisations et améliorent la qualité de vie », explique le Dr Benoît Lequeux.
Trouvez des journées de dépistage de l’insuffisance cardiaque près de chez vous en cliquant ici.
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