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Qui gouvernera la France ? La question est sur toutes les lèvres au lendemain du second tour des législatives. Si le Nouveau Front populaire dispose du premier groupe à l’Assemblée nationale avec 178 députés, il reste assez loin de la majorité absolue, fixée à 289 parlementaires. Même chose pour l’ancienne majorité présidentielle qui conserve 156 sièges. Et pour le Rassemblement national, qui obtient 142 élus. Dans ce XVIIe^et législature qui est censée durer jusqu’en juin 2029, l’adoption des lois passera donc inévitablement par des coalitions, qu’elles soient permanentes ou temporaires.

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Alors que le « front républicain » – les retraits pour «bloquer le RN » – a travaillé dans les urnes, certains, à gauche, dans la macronie et à droite imaginent sa continuation au sein même du Palais Bourbon. Une option inédite sous le V^et République, utilisée seulement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre 1947 et 1951, lorsque la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR), les radicaux, le Mouvement républicain populaire (MRP) et les modérés (droite républicaine et libérale) s’étaient regroupés pour s’opposer aux communistes et aux gaullistes.

Cette grande alliance, allant de la gauche non-mélenchoniste à la droite en passant par la Macronie, permettrait d’atteindre 347 députés, soit bien plus que la majorité absolue fixée à 289 parlementaires. Mais le NFP, qui reste uni, exclut pour l’instant cette hypothèse. Également peu probable, une coalition réunissant le Rassemblement national et une partie de la droite (Les Républicains et le divers droite) ne réunirait que 208 élus et ne pourrait gouverner qu’en minorité. C’est aussi le cas d’une alliance entre l’ancienne majorité présidentielle et LR.

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