Les magistrats ont surnommé le dossier «Enamel Diamond», en référence à l’action de blanchiment du dentifrice. Après six ans d’enquête, des milliers d’heures d’écoute et une ordonnance de référence de 934 pages, 24 personnes (dont quatre en fuite) apparaissent à partir du lundi 24 février devant le tribunal pénal de Marseille.
Au cours de ce stade de trois mois, les lieutenants, les hommes de main et les financiers devront répondre à l’argent, à l’association des criminels et à l’extorsion. L’objectif de la justice? « » Alcaponiser « La bande de la petite barre, dont l’implication dans plusieurs assassinats est suspectée, dans » portefeuille « Rapporte une source à la radio ici (ex-France Bleu).
Trafic de drogue, raquette … L’enquête a révélé « Un vrai système de mafia » International, selon l’ordre de référence. Né au début des années 2000 dans un café ajaccio – d’où son nom -, le petit bar du bar hante en Corse pendant deux décennies. Elle aurait supplanté la gang bastisienne de la brise marine,, qui tremble l’île de la beauté depuis trente ans.
« Un lien viscéral »
Membres de « La petite barre était bouleversée (…) pour imposer la terreur »décrire les juges, pour « Obtenez tout ce dont ils avaient besoin, y compris le logement, les emplois fictifs et Omerta ».
Tout commence le 3 décembre 2018 lorsque la maison de Jacques Santoni, le « » cerveau »Présumé de la petite barre, est mis à l’écoute. Pendant deux ans, les autorités ont enregistré des rires, des arguments, mais aussi le bruit des machines pour compter les billets. Des millions de billets.
Les finances de la petite barre ont ensuite été dépistées. Le système est opaque: le groupe se considère comme une famille, en maintenant « Un lien viscéral « décrit la procédure. Donc, à sa tête, Jacques Santoni, surnommé le « sponsorplegic » (il est quadriplégique depuis un accident de moto en 2010). « C’est moi qui décide, c’est moi qui ai le flou Il dit en écoute transcrite dans la procédure.
Lieutenants de Santoni
Seuls 13 défendeurs étaient présents à l’ouverture du procès, dont Sonia Susini-Santoni, présentée comme la « Pierre angulaire du système de clan dirigé par son mari ». Sur le banc est également apparu les bras droits de Santoni, y compris Pascal Porri, surnommé « L’ampoule », qui est « L’ami, le confident, l’homme de confiance ». Il est détenu depuis septembre 2021, la date de son arrestation par Gign dans un hôtel de luxe dans le sud de la Corse.
André Bacchiolelli, dit « Treed Head », est présenté comme « Un homme de main » du petit clan de barre. Cet ancien nationaliste est également bientôt prévu à la Cour d’assise Aix-en-Provence, où il a été renvoyé pour l’assassinat du Bâtonnier d’Ajaccio Antoine Sollacaro en octobre 2012.
Michael Ettori, surnommé » Canapé « , a déjà été reconnu coupable d’extorsion, de trafic international de drogue et d’association pénale. Il est considéré comme le « financier » du groupe. C’est lui qui déjeuner avec des chefs d’entreprise et autorise le » Clan pour accéder à un cercle à première vue à l’écart d’eux « Consiez-vous les juges enquêts. Il est en fuite depuis le 28 septembre 2020, après avoir été averti par une fuite que la police recherchait.
Soutenu par « des individus du monde économique »
Quelle est la source de cet argent que le clan s’efforce de blanchir? L’enquête évoque un trafic de drogue pour lequel certains membres du clan ont été condamnés il y a dix ans. « » Le bénéfice avait été évalué jusqu’à au moins 30 millions d’euros « , Détaillez les juges.
« Ce système de mafia » avec des liens à Hong Kong, Singapour, la Suisse ou le Luxembourg ne pouvait pas avoir « Exister et prospérer sans l’intervention des individus dans le monde économique »selon l’instruction. La petite barre aurait, entre autres, compter sur Antony Perrino, un poids lourd de biens immobiliers sur l’île et ex-PDG de Corse matin. Ce « Ami d’enfance » de plusieurs membres du clan « Apparaît comme le lien essentiel (…) en contact avec un monde financier », explique l’ordre de référence.
Parmi ces » acteurs économiques « , Jean-Pierre Valentini, multimillionnaire et ex-boss de Trafigura-Africa, aurait facilité le blanchiment de 700 000 € pour le gang, en utilisant un circuit financier complexe. Résidant aujourd’hui à Dubaï, il prétend avoir été » boueux ».
Les ramifications du clan remontent à Seine-Saint-Denis et à Paris. Selon l’accusation, le petit bar aurait bénéficié d’un réseau de blanchiment d’argent mis en place par la communauté chinoise des Aubervilliers. Une affaire dans laquelle deux hommes ont déjà été condamnés par la justice.