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esprit libre, pratique où tu veux, quand tu veux »

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Chaque semaine, Théo Curin emmène dans son taxi les champions liés aux Jeux de Paris 2024. Voyagez ici en compagnie du skateur numéro 1 français, Vincent Matheron.

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Demain les Jeux est un événement en partenariat avec France 3, dans le cadre de l’émission Aux Jeux, citoyens ! LE Le vice-champion du monde de paranatation, Théo Curin, devient Théo le Taxi, et monte dans sa voiture une personnalité ou un champion, lié aux Jeux de Paris 2024. Il est aujourd’hui en compagnie de Vincent Matheron, champion de skate board. Une expérience que Théo Curin raconte à Fabrice Rigobert.

franceinfo : Vincent Matheron est le numéro 1 français du skateboard ?

Théo Curin : C’est vrai et d’ailleurs il était déjà leader de l’équipe de France lorsque la discipline est entrée dans la famille olympique, à Tokyo. A 25 ans, Vincent a déjà plus de 20 ans de patinage derrière lui. Il m’a raconté ses premiers souvenirs :  » J’ai commencé le skate à 4 ans grâce à mon père et mon oncle. J’ai tout de suite été accro : esprit libre, pratiquer où on veut, quand on veut. J’ai appris au bowl à Marseille, ce sont des pistes, comme des soucoupes, qui se connecter ; il est connu dans le monde entier et a accueilli les plus grands skateurs. » Vincent est marseillais, je n’ai donc pas manqué de lui offrir un maillot du PSG, histoire de lui remonter gentiment le moral !

On comprend, il est presque né avec une planche sous les pieds ?

On peut dire ça, mais pour travailler et apprendre encore plus, il s’est exilé pendant quatre ans aux Etats-Unis car c’est un passage incontournable pour tous les grands skateurs. Il m’a dit qu’il ne parlait pas très bien anglais au début : « Pas de chance, j’ai toujours des petites blagues »,blagues‘ En anglais. C’est devenu mon surnom et je l’ai fait tatouer sur ma peau. Et là, juste au dessus, j’ai le bowl marseillais car c’est par là que j’ai commencé. »

Vincent Matheron était-il le seul Européen lors de la première finale olympique de skateboard de l’histoire à Tokyo ?

Il se classe septième et il est très fier d’être capitaine de l’équipe de France pour ses premiers Jeux. Aujourd’hui, après de très bons résultats lors d’épreuves internationales, il souhaite transformer l’épreuve. Place de la Concorde, il fera tout son possible pour y parvenir. Il a su se forger un mental fort tout au long de son parcours, malgré les blessures car le skateboard reste une discipline très risquée. Il le sait : « J’ai subi cinq opérations. Ça y est, la blessure fait partie du jeu. Et surtout aussi l’envie de reprendre le plus vite possible son skateboard. » En tout cas, les semaines à venir s’annoncent intenses. Je dois dire que j’ai été impressionné par sa force de caractère, sa force à rebondir et à reprendre son skateboard malgré toutes ses blessures. Encore une fois, comme tous les sportifs que je croise tout au long du taxi, c’est un grand passionné. Son skateboard ne le quitte jamais et je trouve ça exceptionnel.

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