Espagne : plusieurs moines blessés après une attaque dans un monastère
Un homme a violemment attaqué samedi matin plusieurs moines du monastère Santo Espíritu del Monte situé à Gilet, dans la province de Valence, avant de prendre la fuite. Quatre moines ont été blessés, dont un grièvement, rapportent les médias espagnols. L’agresseur présumé a été arrêté dimanche matin, rapportent eldiaro.es et El Correo.
« Vers 9h30, un homme d’âge moyen est entré dans l’enceinte du monastère de Santo Espiritu », a décrit dans un communiqué la Province de l’Immaculée Conception de l’ordre franciscain, à laquelle appartient la confrérie attaquée samedi. « L’agresseur, armé d’un objet contondant, a fait irruption avec une attitude violente et provocatrice, s’attaquant brutalement à quatre de nos frères franciscains, mettant l’un d’eux dans un état extrêmement grave. »
Les religieux étaient dans leur chambre lorsque l’attaque a commencé. Selon des témoins, rapporte El Pais, l’homme, âgé entre 30 et 40 ans, aurait affirmé agir « au nom de Dieu ». Il aurait également utilisé d’autres objets, comme une canne et une bouteille en verre, pour battre les membres du monastère.
Repoussé par un moine
C’est l’un des moines qui a réussi à repousser l’assaillant, et à le faire fuir, selon le communiqué de la Province de l’Immaculée Conception. Il a déclaré aux médias locaux que l’homme n’avait causé aucun dommage matériel ni tenté de voler quoi que ce soit, et que son seul objectif semblait être d’attaquer le clergé.
Selon l’agence Europa Press, le moine grièvement blessé est âgé de 76 ans et souffre d’un traumatisme crânien. Il a d’abord été déclaré mort par la Garde civile, avant d’être corrigé. Les trois autres victimes, âgées de 57, 66 et 95 ans, ont subi divers traumatismes et contusions. Les deux premiers pourraient bientôt sortir de l’hôpital.
Le suspect présumé a été arrêté dimanche matin dans un appartement squatté à Sagunto, selon les informations d’El Correo. Il s’agirait d’un homme de 46 ans, connu des services de justice pour des problèmes de toxicomanie, selon la même source. Une enquête a été ouverte pour déterminer ses motivations.