Selon une nouvelle étude, des signaux radio mystérieux sont régulièrement publiés car l’espace pourrait provenir d’une galaxie de 11 milliards d’années.
Les chercheurs pensent qu’ils ont trouvé l’origine des signaux de radios mystérieux publiés depuis l’espace, comme l’ont rapporté Ouest France le 29 janvier. La radio rapide commence (FRB pour les rafales radio rapides) a été identifiée en 2007. Ce sont des ondes radio extrêmement intenses, libérant un Fraction d’une seconde d’une quantité d’énergie équivalente à celle délivrée par le soleil en 24 heures. Bien que leur origine soit encore discutée, de nombreux chercheurs pensent qu’ils sont susceptibles de provenir des champs magnétiques des magnétars, une catégorie spécifique d’étoiles à neutrons.
Selon CNN, une équipe d’astronomes canadiens de l’Université McGill a observé, pour la première fois grâce au télescope de carillon, un début radio rapide récurrent. Nommé FRB 20240209a, ce phénomène a été détecté en février 2024 et a publié 21 autres impulsions jusqu’en juillet. Des recherches, publiées dans la revue astrophysique, ont révélé que ce FRB provenait d’une galaxie située à 2 milliards d’années-lumière de la Terre.
Une galaxie de plus de 11 milliards d’années
Les chercheurs ont été surpris d’apprendre que cette galaxie était de 11,3 milliards d’années, la qualifiant ainsi comme « Galaxie morte »où la formation des étoiles ne se produit plus. De plus, les départs de radio auraient été émis à environ 130 000 années-lumière du noyau galactique, dans une zone à faible activité.
« C’est à la fois surprenant et fascinant, car nous nous attendons à ce que le FRB soit né à l’intérieur des galaxies, souvent dans les régions de formation des étoiles. L’emplacement de ce FRB si loin de sa galaxie hôte soulève des questions sur la façon dont ces événements énergétiques peuvent se produire dans des régions où aucune nouvelle star ne est formé « a déclaré Vishwangi Shah, auteur principal de l’étude, dans un communiqué.
Publié le 29 janvier à 19h20, Alexandra Jaegy, 6Medias