La fusée européenne Vega C, cruciale pour l’Europe, a décollé jeudi de Kourou, en Guyane française, deux ans après l’échec de son premier lancement commercial.
Changement climatique
La fusée, qui transporte le satellite Sentinel-1C du programme d’observation européen Copernicus, a décollé sans incident jeudi à 18h20 (22h20 en France) en présence de Josef Aschbacher, directeur général de l’Agence spatiale européenne. (ESA) .
Le lancement a été retardé de 48 heures en raison de « contrôles supplémentaires sur les connexions électriques de l’étage supérieur » selon l’Agence spatiale européenne (ESA), puis d’un problème mécanique sur le portique de la rampe de lancement.
Le satellite, qui fournit en permanence des données et des services d’observation de la planète pour comprendre l’impact du changement climatique, doit être mis en orbite à environ 700 km d’altitude, 1 heure 43 minutes après le décollage.
Arrêt il y a deux ans
Ce retour en vol de la fusée conçue par l’entreprise aérospatiale italienne Avio marque la fin de deux années compliquées après l’échec en décembre 2022 du premier vol commercial du lanceur sous maîtrise d’œuvre italienne.
Cet échec provoque la perte de deux satellites Airbus et met un terme au programme Vega C. Ce vol a été particulièrement scruté car le prédécesseur du Vega C, Vega, n’est plus en service après son dernier lancement en septembre.
« C’est crucial car l’autonomie stratégique européenne repose sur deux piliers : un grand qui est celui d’Ariane 6, un lanceur lourd, et Vega C qui est un lanceur un peu plus petit mais qui complète bien la capacité européenne « d’accès à l’espace, » a résumé Philippe Baptiste, PDG du Cnes (Centre national d’études spatiales) dans un entretien.
New Grb1