Les récentes chutes observées lors des Flandriennes et les conditions météorologiques de ces derniers jours suscitent de vives inquiétudes à quelques jours de Paris-Roubaix.
A cinq jours de Paris-Roubaix, les favoris pour succéder à Mathieu van der Poel se remettent pour la plupart d’un Tour des Flandres particulièrement exigeant. » C’est le Tour des Flandres le plus dur que j’ai fait, une des courses les plus difficiles de ma carrière» a déclaré le petit-fils de Raymond Poulidor ce dimanche après son nouveau récital, ajoutant : « Là, je n’arrive pas encore à penser à Roubaix, je suis complètement mort. » Parti en Espagne chercher le soleil, le Néerlandais peut préparer une nouvelle course dantesque le week-end prochain.
« Les coureurs sont vraiment traumatisés »
» Le principe est de trouver des virages avant la brèche d’Arenberg pour allonger le peloton et le faire ralentir. On estime que la vitesse peut être réduite de moitié. Normalement, ils arrivent à 60 km/h. Si nous parvenons à les faire revenir à 30-35 km/h, ce sera moins risqué. Ce n’est pas encore validé mais nous devrions avoir des réponses rapidement », a expliqué Thierry Gouvenou, le directeur de course, lors des reconnaissances du parcours.
« Il faut savoir qu’en ce moment les coureurs sont vraiment traumatisés» a ajouté l’ancien coureur. La demande me semble tout à fait logique car j’ai personnellement fait douze fois Paris-Roubaix en professionnel et à chaque fois que j’y arrivais je me demandais comment j’allais m’en sortir. Quand on arrive ici, on joue un peu à la roulette russe. »
Le terrain apparaît comme rarement propice aux chutes. » On voit que c’est extrêmement délicat. Il y a encore beaucoup de boue. On s’y attendait avec la météo des derniers mois et c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est vraiment glissant et piégeux, a-t-il souligné. Quand on parle de la légende de Paris-Roubaix, on est en plein milieu de celle-ci. »
