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erreur humaine impliquée

erreur humaine impliquée

Pourquoi le réacteur EPR de Flamanville s’est-il arrêté automatiquement peu après son démarrage ? Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), il s’agit d’une « erreur humaine » dans la configuration des systèmes électroniques, la procédure d’exploitation n’ayant « pas été strictement respectée ».

Avec le feu vert de la police nucléaire, EDF a pu réaliser mardi la première réaction nucléaire au sein de l’unité de production, une étape cruciale pour le démarrage du réacteur, qui devrait produire ses premiers électrons sur le réseau d’ici la fin de l’automne, avec douze ans de retard. Mais à peine démarré, l’EPR s’est mis en arrêt automatique mercredi matin.

Contrôles techniques en cours

« Dans le cadre des essais à réaliser pour le démarrage de l’EPR après la divergence (la première réaction nucléaire), l’exploitant doit modifier un certain nombre de paramètres du contrôle commande », explique l’ASN. Or, « au cours d’une de ces opérations, une mauvaise configuration des systèmes électroniques a eu lieu, ce qui a conduit à l’apparition d’un certain nombre d’alarmes et à l’arrêt automatique du réacteur », ajoute-t-elle.

L’ASN a évoqué une « erreur humaine » car « la procédure opératoire de l’intervention n’a pas été strictement respectée ». Les équipes d’EDF « effectuent les vérifications et analyses techniques nécessaires, en suivant les procédures habituelles, puis elles redémarreront la divergence du réacteur », a indiqué mercredi soir le porte-parole du groupe, qui a précisé jeudi que les analyses étaient toujours « en cours ».

Arrêts réguliers pendant la phase de test

Selon plusieurs experts interrogés par l’AFP, ce type de danger, comme les arrêts automatiques, peut survenir lors des tests de démarrage des réacteurs, un processus complexe.

L’ASN a écarté tout risque pour la sûreté. « D’un point de vue physique dans le cœur, les réactions neutroniques sont restées en permanence sous contrôle, et aucun risque physique pouvant conduire à un arrêt automatique du réacteur n’a été rencontré avant l’arrêt automatique précité », a souligné la porte-parole de l’ASN.

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