Eric Staal soutient que la pandémie a ruiné le parcours du Canadien en 2021

LA VEGAS | Eric Staal remercie le ciel d’avoir eu une autre occasion de remporter la Coupe Stanley. Champion en 2006 avec les Hurricanes de la Caroline, il a perdu avec le Canadien en 2021.
S’il se souvient de cette défaite en cinq matchs contre le Lightning, il se souvient aussi du parcours rendu spécial en raison de la pandémie.
Alors que la vie reprenait au sud de la frontière, les restrictions sanitaires obligeaient les amphithéâtres canadiens à ouvrir leurs portes à un nombre limité de spectateurs. Une période durant laquelle le Centre Bell n’a jamais été aussi serein.
« Montréal est un endroit fantastique pour jouer, mais il n’y avait personne pour regarder les matchs. C’était complètement différent », a-t-il déclaré.
Staal n’est pas prêt à dire que les Canadiens auraient battu le Lightning si le Centre Bell avait pu accueillir 21 000 partisans bruyants, mais il est certain que la tâche des Floridiens aurait été un peu plus compliquée.
« Avec autant de spectateurs dans l’amphithéâtre, cela aurait probablement été différent. Cette énergie, vous la vivez, vous la ressentez. J’ai pu le remarquer en tant que joueur de l’équipe adverse. J’y ai disputé les séries éliminatoires avec les Hurricanes en 2006. C’est une ambiance incroyable, dit-il. Mais que voulez-vous, c’était la réalité avec laquelle nous devions composer à ce moment-là.
Le premier choc
Puisque le Tricolore n’avait affronté que les six autres équipes de la division canadienne tout au long de la saison et avait affronté les Maple Leafs de Toronto et les Jets de Winnipeg lors des deux premières rondes, c’est qu’en troisième ronde que Staal et ses coéquipiers ont vraiment pris la mesure du monde de différence qu’il y avait entre le Canada et les États-Unis dans la gestion de la pandémie.
« La COVID au Canada n’a rien à voir avec la COVID ailleurs dans le monde. Je me souviens de notre premier match de demi-finale ici à Vegas. On a sauté sur la patinoire et il y avait tout ce vacarme, toute cette énergie, toute cette passion qui nous fait tant aimer ce sport », a déclaré l’Ontarien.
« Je me souviens m’être dit, pendant la période d’échauffement : « On joue au hockey pour vivre ce genre d’ambiance. C’est la meilleure sensation au monde. »
Acquis à la clôture des échanges, Staal n’a fait qu’un bref passage chez les Bleu-Blanc-Rouge. Ce qui ne l’empêchera pas d’en garder un précieux souvenir.
« On a affronté le Lightning qui avait le meilleur à cause de tout le talent qu’il y avait au sein de cette équipe. Mais malgré tous les écueils que nous avions rencontrés durant la saison, notre groupe avait fait un travail incroyable. J’ai joué avec un groupe de joueurs fantastiques que je n’oublierai jamais.
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