Eric Coquerel et Charles de Courson repartent bredouilles de Bercy
Après avoir été refoulés la veille à Matignon, le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale et le rapporteur général ont tenté à nouveau d’obtenir du ministère de l’Economie les lettres de plafond du budget 2025.
Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel (LFI), et le rapporteur général Charles de Courson (Liot), ont quitté mercredi peu après 13 heures le ministère des Finances, une demi-heure après y être entré, où ils n’ont pu obtenir les lettres de plafond du projet de budget 2025, comme ils l’avaient fait la veille à Matignon, a constaté un journaliste de l’AFP.
Assurant que les ordres venaient de Matignon, Eric Coquerel a estimé que nous étions « franchir toutes les lignes rouges »Le directeur du Budget leur a toutefois assuré qu’ils recevraient jeudi matin un exemplaire séparé, a indiqué Eric Coquerel, un document qui donne déjà des détails importants sur la préparation du budget.
Argumenter ceci « droit constitutionnel » Les députés, Eric Coquerel avait indiqué avant d’entrer dans le bâtiment qu’il n’y avait pas « n’avait aucun exemple » où ces documents auraient été refusés par Bercy aux responsables de la commission des Finances.
Deux hommes « en colère »
Ces lettres de plafond, qui fixent les limites maximales de dépenses des ministères, « Il est essentiel de commencer à faire le travail nécessaire sur le budget »il a assuré, ajoutant : « Nous aurions préféré qu’ils soient amenés à notre bureau en bonne et due forme. »plutôt que de venir les chercher devant la presse. Les deux hommes s’étaient dit « en colère » Mardi, après n’avoir pu obtenir les documents sur le terrain, on leur a dit que c’était seulement une question de « documents préparatoires » au budget.
Les deux députés étaient arrivés rue de Varenne à pied, en provenance de l’Assemblée nationale, vers 12h30, la même heure que mercredi. Ils n’ont pas été reçus par le nouveau Premier ministre Michel Barnier, absent à ce moment-là, mais par son directeur de cabinet Baptiste Rolland et la secrétaire générale du gouvernement Claire Landais, à qui ils avaient demandé, à défaut d’obtenir les lettres de plafond, de pouvoir au moins les obtenir. « consulter ».
Ces documents ont été communiqués aux ministères en août par le gouvernement démissionnaire, mais pas aux responsables de la commission des Finances qui les réclament depuis. Ceux-ci avaient lancé un ultimatum à Matignon : s’ils ne les recevaient pas lundi, ils iraient les chercher eux-mêmes.