Marion Maréchal, qui a annoncé lundi le lancement de son parti Identité-Libertés, souhaite « œuvrer à une coalition structurée aux côtés de Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Ciotti « .
En annonçant lundi la création de son parti Identité-Libertés, Marion Maréchal en a profité pour tendre la main à son ancienne famille politique et à son nouvel allié Éric Ciotti, désormais à la tête de l’Union des droits pour la République (UDR). « Mon objectif est d’œuvrer à la création d’une coalition structurée aux côtés Marine Le Pen, par Jordan Bardella deÉric Ciotti »a-t-elle déclaré dans une interview avec Figaro . « Pour convaincre le plus de Français possible, on sera plus fort à trois qu’à deux »veut croire l’eurodéputé, partisan du« un droit civilisationnel qui est à la fois anti-réveillé, anti-social et anti-racket fiscal ».
Deux jours plus tard, la demande de l’ancien vice-président de Reconquête ! a reçu une réponse positive d’Eric Ciotti. « Je suis favorable à cette union des droits »le député des Alpes-Maritimes l’a assuré ce mercredi depuis le plateau de CNews/Europe 1. « Je suis pour la politique de droite, donc tous ceux qui peuvent contribuer à cette alliance seront naturellement les bienvenus »il a ajouté. Le Niçois a néanmoins tenu à rappeler qu’il a été le premier instigateur de l’union des droites, en rejoignant le parti de la flamme le 11 juin, en pleine campagne pour les législatives. « L’alliance très forte que nous avons eue avec le Rassemblement national, avec Jordan Bardella, avec Marine Le Pen, est inédite. J’ai été le premier à briser, à couper ce ridicule cordon sanitaire que la gauche avait érigé pour rester au pouvoir »il a insisté.
Mais la nièce de Marine Le Pen milite également depuis de nombreuses années en faveur d’une coalition de camp nationale. Une vision stratégique qui lui a valu d’être exclue du parti de la Reconquête ! par son président, Éric Zemmour. « J’ai rejoint Éric Zemmour en 2022 sur la promesse de l’union des droites, position que j’avais déjà défendue lorsque j’étais au Front National. (…) Cette promesse d’union a été définitivement reniée lorsqu’ils ont choisi de présenter le plus de candidats possible face à la coalition RN-Ciotti. Pour rester cohérent, je n’ai pas pu suivre cette décision. J’ai donc fait le choix de soutenir l’union entre le RN et Éric Ciotti »elle raconte dans Le Figaro.