Eric Ciotti exige que ses candidats LR alliés au RN soient officiellement classés « syndicat de droite » et non « syndicat d’extrême droite »
![](https://i0.wp.com/www.francetvinfo.fr/pictures/tjLBZeKs-KhX018Kx5RM_uePMQA/1500x843/2024/06/20/epaliveseven593518-66740d8a96c74134575838.jpg?w=1500&resize=1500,843&ssl=1)
« Je demande une rectification immédiate de ce classement à Gérald Darmanin », a lancé jeudi le président des Républicains.
Publié
Mise à jour
Temps de lecture : 1 min
![Le président des Républicains, Eric Ciotti, s'exprime devant le Medef, le 20 juin 2024, à Paris. (TERESA SUAREZ / EPA / MAXPPP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/h7nP7ijIvF8uH_uSiZcAxjTAiww/0x0:5260x2957/432x243/2024/06/20/epaliveseven593518-66740d8a96c74134575838.jpg)
« Nous sommes le syndicat de la droite et rien d’autre. » Le président des Républicains, Eric Ciotti, a demandé, jeudi 20 juin, une « rectification immédiate » du classement officiel des candidats LR soutenus par le Rassemblement national aux élections législatives. Les candidats désignés au nom de l’alliance entre LR et RN ont été labellisés sous la bannière « union de l’extrême droite » par le ministère de l’Intérieur, qui constitue « une basse manœuvre de la macronie » Et « un scandale démocratique d’une gravité sans précédent »selon Éric Ciotti.
Le chef des Républicains dénonce « stigmate » de son alliance et un « Deux poids, deux mesures » par rapport au sort réservé au Nouveau Front Populaire. « L’alliance des socialistes, du NPA et des Insoumis est simplement qualifiée d' »union de la gauche » par M. Darmanin »il dénonce. « Cette ambivalence de traitement est flagrante : d’un côté, les Français patriotes sont injustement étiquetés, et de l’autre, une extrême gauche séditieuse, factieuse et antisémite bénéficie d’une terminologie beaucoup plus douce. »
Le Rassemblement national avait déjà contesté le classement effectué par le ministère de l’Intérieur pour les élections sénatoriales, où le parti de la flamme avait été regroupé dans le bloc « extrême droite ». Le parti présidé par Jordan Bardella a estimé que cette décision portait atteinte à la « sincérité du vote ». Ce classement a été confirmé par le Conseil d’État en mars.