Equitation : « Mon cheval était Pégase, il volait aujourd’hui », sourit Laghouag après son parcours sans faute sur le cross

Au Château de Versailles

« Ce sont les Jeux Olympiques, on est dans notre cour. Il y a encore un peu de pression, il faut faire attention », a confié Karim Laghouag à son arrivée. Il y a beaucoup de défis, mes coéquipiers comptent sur moi aussi. Le maître mot était de prendre du plaisir et Dieu sait que c’est difficile. J’y suis arrivé après avoir passé l’obstacle qui ne me plaisait pas en 16. C’est un parcours qui est mélangé avec une construction anglaise, c’est beaucoup de constructions qu’on ne reconnaît pas vraiment. Après c’est plus facile quand on a un bon cheval. Et Triton, il sait lire, écrire, conduire, compter. Quand j’y arrive, il fait la différence. »

Et d’ajouter : « Ce parcours est « faisable », pas trop difficile, il n’y a pas de grandes questions. Ensuite, il doit y avoir aussi des difficultés. Le terrain s’est dégradé, ce qui rend le temps difficile à respecter. Triton était Pégase, il volait aujourd’hui. Le cross reste la grosse partie du concours complet. On dit que le concours complet se gagne en dressage et se perd en équitation (cross et saut d’obstacles). Pour mon cheval et moi, c’est de bon augure pour demain. J’espère avoir donné un bon coup de boost à cette équipe française. Cette place d’ouvreur est un rôle qui m’a souvent été confié. L’ambiance est folle, 30 secondes avant mon arrivée les gens crient mon nom ! »

Après le dressage, première des trois épreuves du concours complet, l’équipe française – composée de Nicolas Touzaint, Karim Laghouag et Stéphane Landois – est troisième au classement provisoire avec 81,20 points. La Grande-Bretagne est largement en tête (66,70 pts) devant l’Allemagne (74,10). Mais le cavalier allemand Christoph Wahler a chuté ce dimanche sur le cross, ce qui a entraîné une pénalité de 200 points pour son équipe.