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Equipes olympiques, consignes de tri, collecte de vélos… La propreté de la capitale sera-t-elle un héritage de Paris 2024 ?

D’importants moyens ont été mis en place par la municipalité parisienne pour maintenir la propreté des rues et des sites olympiques. Ce dispositif peut-il perdurer après la période olympique ?

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Personnel de nettoyage lors des JO de Paris le 2 août 2024. (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / VIA AFP)

Un héritage des Jeux ? La propreté de la capitale était considérée comme l’un des points noirs avant le début des JO. Si certains ont pointé du doigt des endroits encore trop sales sur les réseaux sociaux, le constat semble partagé : Paris n’est jamais apparue aussi propre que lors de ces JO.

Le défi était néanmoins de taille avec des animations et des fan zones dans le centre-ville. Pour ces Jeux, des millions de touristes étaient présents et de nombreuses restrictions de circulation empêchaient parfois la collecte des déchets dans certains quartiers. Un succès en trompe-l’œil ? Les services de nettoyage profitaient aussi d’une ville vidée d’une partie de sa population et de restaurants fermés pendant cette période olympique.

« Il est un peu tôt pour dresser un bilan en termes de volume de déchetsexplique Antoine Guillou, adjoint à la mairie de Paris en charge de la propreté. Tous les chiffres peuvent être consolidés en quelques semaines, selon l’élu. Pour lui, ce qui a fait la différence, c’est d’avoir « beaucoup de gens qui étaient assez sensibles aux consignes de tri et aux conseils de propreté » sur les sites olympiques.

Sur les lieux des épreuves, la mairie de Paris a mis en place une organisation particulière. Quatre équipes, les fameuses « équipes olympiques », ont été déployées. Elles sont composées de 160 agents bénévoles présents notamment aux heures de début et de fin des séances. Ces équipes peuvent également intervenir en cas d’urgence sur des points précis.

Une organisation renouvelée pour les Jeux paralympiques, explique l’adjointe à la mairie de Paris. L’élue souligne que« En réalité, 7 000 agents ont été mobilisés durant toute la période » intervenir dans toute la capitale. « Ce sont les mêmes agents qui travaillent toute l’année pour le service public de propreté »Ils ont reçu une prime olympique allant de 600 à 1.900 euros.

Selon Antoine Guillou, le surcoût lié aux JO reste limité. La mairie de Paris a également demandé une mobilisation supplémentaire des prestataires « intervenir plus rapidement ou massivement à certains endroits »ce qui représente un coût de quatre millions d’euros.

Mais que restera-t-il de cette propreté pour les Parisiens au final ? Au-delà des abords des sites de compétition, « C’était en fait la même organisation dans le reste de Paris, et les mêmes agents qui travaillent le reste de l’année pour le service de propreté publique »insiste le député en charge de la propreté. Pour lui, ces Jeux Olympiques permettront aussi « Beaucoup de gens se rendent compte que, finalement, la situation de la propreté à Paris n’est pas aussi mauvaise qu’on l’entend parfois ».

Durant ces JO, la Mairie de Paris a néanmoins testé de nouveaux dispositifs. Dans certaines zones piétonnes, des vélos et des remorques électriques ont été déployés pour collecter plus rapidement les sacs poubelles de rue. Un succès, selon Antoine Guillou. Autre choix : réduire le nombre de poubelles sur les sites de compétition pour privilégier plutôt des points de tri plus grands. « Cela peut paraître contre-intuitif, mais cela a fonctionné et nous en sommes donc ravis. »développe l’adjoint au maire de Paris qui estime que« Il y a des leçons que nous pourrons tirer et, si nécessaire, généraliser à l’échelle de Paris. »

Cammile Bussière

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