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Nouvelles sportives

Equipe de France | Paul-Henri Mathieu : « On n’obligera personne à jouer les JO »


P.-HM : La saison est bonne, évidemment on en veut toujours plus. Nous devons nous rappeler où nous en étions il y a un an et demi, deux ans. Quand on parlait des Jeux Olympiques de Paris, on avait peur de ne pas remplir les quotas. Aujourd’hui, sans prendre beaucoup de risques, nous savons que nous le remplirons (avec Humbert, Mannarino, Fils et Van Assche à cette période de l’année, NDLR).

L’objectif est vraiment d’aller chercher une médaille. Nous avons un pool de joueurs vraiment très intéressant. Nous avons des joueurs qui sont dans le Top 30 mondial : Ugo Humbert qui est 20ème et Adrian Mannarino qui est 22ème. Nous avons douze joueurs qui sont dans le top 100 mondial, contre dix l’an dernier. Les jeunes poussent forcément ceux qui sont devant, les plus âgés opposent de la résistance. Il y a une véritable émulation entre eux qui s’est créée, en espérant que cela donne aux jeunes l’envie de pousser encore plus. Nous espérons que les joueurs progresseront encore dans le classement l’année prochaine.

Pensez-vous qu’il y a une marge pour que les Français puissent monter plus haut dans le classement ?

P.-HM : Les Français ont remporté 7 titres ATP cette saison, mais on veut toujours des titres dans des tournois plus importants. Il y a aussi eu 27 titres remportés par des Français en Challenger, c’est quelque chose d’énorme ! C’est un bilan qu’il faut souligner car il montre qu’il y a beaucoup de joueurs qui poussent. Tous les joueurs se connaissent très bien. Lorsqu’ils voient leur ami remporter un titre ATP 250 ou grimper au classement, ils se disent : « pourquoi je ne pourrais pas le faire ? C’est pourquoi je suis très confiant pour les années à venir. Il reste encore de la place à prendre sur le circuit. Forcément, il y a deux ou trois joueurs qui se démarquent un peu, qui sont très forts et très difficiles à obtenir. Mais il est possible de se rapprocher des dix meilleurs joueurs du monde. Dans le top 50, il n’y a pas beaucoup de différence avec le 100ème. Les perspectives sont bonnes pour les mois à venir.

Une victoire française en Grand Chelem doit-elle vraiment être un objectif ?

P.-HM : Quand on se présente à un tournoi, c’est pour essayer d’aller au bout, c’est clair. Nous avons des joueurs français qui sont très ambitieux et qui l’ont dit ouvertement. C’est bien qu’ils le soient. Que ce soit un but ou une pression supplémentaire, je ne pense pas. Le plus important est qu’ils aient chaque semaine une cohérence dans leur travail et leurs résultats. Ils pourront l’avoir petit à petit. Avoir pour objectif de remporter l’Open d’Australie en janvier ou Roland-Garros en mai prochain serait peut-être un peu prématuré.

Mathieu : « Gagner un Grand Chelem doit rester un projet personnel, hors cadre fédéral »

Ensuite, vous ne devez vous limiter à rien. Avoir des Français en deuxième semaine du Grand Chelem, on serait déjà contents, ça fait un moment qu’on n’en a pas eu. Et pourquoi ne pas avoir à nouveau un vainqueur du Grand Chelem dans un avenir pas trop lointain ? Ce serait fantastique. C’est en tout cas possible dans les années à venir.

Alors, comment la Fédération doit-elle soutenir les joueurs ? Faut-il pousser à avoir des locomotives ?

P.-HM : Cela dépasse le cadre fédéral. Cela doit être un projet personnel. Le but de la Fédération est d’emmener les garçons sur le bon chemin, ensuite c’est aux joueurs de s’investir avec leurs tripes, de savoir jusqu’où ils veulent aller, de connaître les sacrifices pour arriver au sommet. Cela doit rester leur projet. Par leur classement, par leur évolution ces derniers mois, Arthur Fils et Ugo Humbert sont déjà des locomotives pour les autres joueurs français. Ils investissent dans leur personnel, ils sont très bien accompagnés et les résultats suivent. Cela donne envie aux autres derrière eux de les suivre. Aujourd’hui, ils servent clairement d’exemple.

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Mathieu : « Ce rôle de capitaine s’inscrit dans la continuité de ce que j’ai fait au sein de la Fédération »

Comment l’équipe de France peut-elle être un levier de motivation supplémentaire ?

P.-HM : Là-dessus, je n’ai aucun doute. Tous les joueurs de l’équipe ou sélectionnables ont un amour du maillot. Il y a une très bonne ambiance qui s’est créée, une très bonne compétition entre tous les joueurs. 2024 est une année olympique. De nombreux joueurs rêvent de disputer les Jeux Olympiques chez eux, c’est une chance unique de participer aux Jeux Olympiques de Roland-Garros devant leur famille, voire éventuellement de remporter une médaille.

Quel sera le plus grand défi pour remporter une médaille olympique ?

P.-HM : Il y en a plusieurs. Il y a le double car on a clairement une chance de médaille. On a un joueur qui fait partie des dix meilleurs joueurs du monde, Edouard Roger-Vasselin, qui jouera sans doute avec Nicolas Mahut l’année prochaine. Ils mettront toutes les chances de leur côté avec, comme objectif, les Jeux Olympiques. C’est déjà une bonne chose qu’ils puissent jouer ensemble toute l’année. Ensuite, il s’agit aussi d’inciter d’autres joueurs en simple, potentiellement qualifiés pour les Jeux Olympiques, à jouer en double. Nous espérons pouvoir aligner une deuxième équipe. Enfin en simple, cela dépendra de leur classement car ce n’est pas une sélection, ce sont les joueurs qui s’inscrivent, les quatre premiers Français, à partir du moment où ils sont classés parmi les 65 meilleurs mondiaux (classement arrêté après Roland-Garros 2024, NDLR).

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Mathieu, nouveau capitaine de Coupe Davis, la « suite logique » pour Roger-Vasselin

Les Jeux Olympiques ne sont pas un tournoi classique et n’ont rien à voir avec un match de Coupe Davis. Comment préparer au mieux les joueurs à cette échéance ?

P.-HM : Certains sont déjà extrêmement motivés par ces JO. Nous serons là, à leur chevet, pour les soutenir, les aider s’ils ont besoin d’un soutien physique, tennistique ou autre, pour leur donner le maximum de chances d’y parvenir. Mais nous n’obligerons personne à être là. Mon objectif n’est pas de contraindre qui que ce soit sur le terrain. Par exemple, je vais avoir une discussion avec Adrian Mannarino qui n’aime pas trop la terre battue. Il a des convictions très fortes, c’est légitime, et c’est lui qui aura le dernier mot. Chacun a une vision différente des Jeux. C’est important d’avoir des discussions et pas seulement avec moi, avec les coachs aussi. Les Jeux Olympiques sont un événement extraordinaire. Même à Roland-Garros sur terre battue : ce sera un format court. Nous avons vu beaucoup de surprises par le passé lors des Jeux Olympiques. Tout peut arriver. Ce sera à chacun de décider s’il souhaite ou non participer à la compétition.

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