Par
Chrismael Marchand
Publié le
Voir mes actualités
Rien n’est simple pour l’EPR de Flamanville (Manche). Alors qu’il se rapproche de son objectif avec une divergence (première réaction de fission nucléaire du réacteur) prévue dans les prochains jours, le projet EDF est toujours en cours. dans le collimateur des associations anti-nucléaires qui croient que la mise en service du réacteur 3et génération est intervenue » par mesure de précaution légale et sous la contrainte de délais très serrés « .
1. Un recours contre la mise en service
Lundi 8 juillet 2024, plusieurs associations ont décidé de déposer, ensemble,un recours devant le Conseil d’Etat contre la décision de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire)
qui autorise la mise en service de l’EPR de Flamanville. Cette décision est effective depuis le 7 mai 2024, date à laquelle l’ASN a donné son accord pour que l’EPR de Flamanville reçoive son premier chargement de combustible.
Associations anti-nucléaires Selon les opposants,Le réacteur nucléaire aurait dû être mis en service avant le 10 avril 2024
conformément au décret d’autorisation de création. Cela est finalement arrivé près d’un mois plus tard, le 7 mai 2024. « Le problème est qu’il y a des retards dans la mise en servicepour protéger la population et l’environnement d’un projet devenu trop ancien
justifient les antinucléaires. C’est l’ASN elle-même qui a indiqué dans un avis que ces délais visent à éviter la mise en service d’une installation dont l’environnement ne serait plus compatible avec son exploitation et/ou à ne pas permettre la poursuite de l’autorisation de création d’une installation si l’exploitant ne parvenait pas à achever la construction. Une autre critique des associations, le délai de traitement de la demande de mise en service
d’une durée d’un ou même deux ans si le cas est complexe, « n’a pas non plus été respectée ».
Associations anti-nucléaires
2. Une plainte concernant des irrégularités L’autre action judiciaire intentée est cependant très récente. Une plainte contre X a été déposée auprès des parquets de Cherbourg et de Paris. « afin de faire la lumière sur la irrégularités constatées
par l’Autorité de sûreté nucléaire sur certaines parties de l’EPR ». Elle sera jointe à la procédure pénale ouverte à l’initiative de l’ASN. Le gendarme nucléaire avait en effet révélé lors de ses vœux 2024 à la presseproblèmes de contrefaçon, de falsification et de suspicions de fraude
puis a déposé plainte immédiatement… sans en dire plus.
Nous avons cependant appris quelques semaines plus tard qu’un ou plusieurs sous-traitants du chantier de l’EPR étaient concernés par ces irrégularités.
Associations anti-nucléairesLes opposants attendent désormais les réponses de la justice. Ces dernières seront-ellesplus rapide que les électrons EPR
? Rien n’est moins sûr…
:la Commission indépendante de recherche et d’information sur la radioactivité (CRIIRAD), le Comité de réflexion, d’information et de lutte contre le nucléaire (CRILAN), Global Chance, Greenpeace France, Robin des Bois et le Réseau Sortie du NucléaireSuivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.