Enzo Ferrari, des voitures, des rots et des femmes
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Enzo Ferrari, des voitures, des rots et des femmes

Enzo Ferrari, des voitures, des rots et des femmes

Parti de presque rien, Enzo Ferrari fut un homme de grande réussite. À partir des années 1920, il remporte des courses automobiles à bord d’Alfa Romeo, une marque dont il mènera au succès le département courses, la future Scuderia Ferrari. En 1947, il fonde la marque qui porte son nom qui, en quelques années, devient l’une des plus respectées au monde tant pour ses victoires en compétition que pour la beauté de ses productions destinées à la route, propulsées par des moteurs certainement les plus fantastiques. de leur époque, les V12.

Enzo Ferrari était un pilote automobile de haut calibre au début des années 1920.  On connaît moins sa passion boulimique pour les femmes, pour lesquelles il avait peu de respect.
Enzo Ferrari était un pilote automobile de haut calibre au début des années 1920. On connaît moins sa passion boulimique pour les femmes, pour lesquelles il avait peu de respect.

Conçues par Colombo et Lampredi (qui feront plus tard des merveilles chez Fiat), ces mécaniques réunissaient toutes les qualités : puissance, fiabilité, agrément et sonorité merveilleuse. Ils étaient synonymes de performance et de raffinement. De ces deux notions, c’est la première qui colle le mieux à Enzo Ferrari, la seconde étant carrément son contraire. Du Commendatore, on a l’image d’une sorte de patriarche au caractère bien trempé, austère et sévère mais juste, une sorte de Jean Gabin (style Clan des Siciliens) de l’automobile, ce qui n’est pas forcément faux. Mais ce que nous savons moins, ce sont certaines de ses manières, dirons-nous… étonnantes, comme le rapporte le journaliste-écrivain américain Brock Yates.

Enzo et Laura Ferrari, certainement au moment de leur mariage, en 1923. Sans son épouse, tête forte et bien bâtie, Enzo Ferrari n’aurait jamais pu créer sa marque !

Dans son livre « Ferrari, l’homme et la machine » publié en 1991, sur lequel est basé de manière assez lointaine le film « Ferrari » de Michael Mann, Yates révèle que lors de dîners chics, le grand Enzo rotait bruyamment à table, se grattait vigoureusement son corps. entrejambe et repoussé sans retenue. Charmant ! Pire encore, les invités devaient également supporter les allusions sexuelles constantes d’Enzo, assez obsédé. Comme beaucoup d’autres, il mène une double vie. Avec son épouse légitime, Laura, au caractère au moins aussi fort que le sien, il a eu un fils, Dino, tragiquement perdu à cause de la maladie alors qu’il n’avait que 24 ans. Et avec Lina Lardi, sa maîtresse, Enzo a eu Piero Lardi, qu’il a officiellement reconnu en 1978, à la mort de Laura.

Enzo Ferrari entouré de collaborateurs et de pilotes, dans les années 1950. On ne sait pas ce qu’il leur a fait à l’usine, sa colère étant homérique… et à table ! Cela dit, ses mécaniciens l’appréciaient et lui étaient très fidèles.

Cependant, Ferrari, toujours selon Yates, en plus d’avoir pratiquement deux foyers, a multiplié les bons coups et pas seulement contre la FIA. La nuit, le cheval cabré se transformait en étalon inséminateur, allant décharger son trop-plein glandulaire le plus souvent chez des professionnels, qu’il retrouvait à Modène, au Grand Hôtel et à l’hôtel Real Fini, jusqu’au Biella Club où il réunissait des pilotes, clients fortunés, journalistes…

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Ferrari était un naturel, car il se livrait à ces sauts périlleux frénétiques jusqu’à l’âge de soixante ans. Certains de ses proches ne sauraient dire ce qu’il préfère entre les voitures et le sexe… Pour Ferrari, un homme doit toujours avoir « au moins deux femmes ». Il a également assuré que « quand un homme dit qu’il aime une femme, en fait, il la désire ». Selon un proche collaborateur, pour lui, les femmes n’étaient que des objets dont la seule fonction était de l’emmener au lit. Sauf ceux qui ont partagé sa vie, ignorant ses frasques sans pour autant être soumis, bien loin de là ! Laura Ferrari a également joué un rôle clé dans la création et la pérennité de la marque du cheval cabré.

Enzo Ferrari et Lina Lardi, sa maîtresse « officielle », à table. Nous espérons qu’il a réussi à contrôler ses maux d’estomac. Photo : Imago.

Toujours selon Yates, à 80 ans, Enzo aurait organisé une fête d’anniversaire au restaurant Cavallino, près de son usine, en l’honneur d’un de ses pilotes. Celui-ci se vantait d’être un Casanova. Réaction immédiate de Ferrari, qui demande très directement : « combien de femmes avez-vous connues dans votre vie ? Répondez honnêtement ! » Et son interlocuteur annonçait fièrement le chiffre de 3 000. Ferrari fit une pause puis s’exclama d’un air moqueur : « Quoi, c’est tout ? « .

Même lorsqu’il était très vieux, Enzo Ferrari restait actif auprès de ces dames. Tout un tempérament !

Pour sa défense, la machine sexuelle Enzo a été élevée au début des années 20 en Italie.e siècle, où la virilité était une valeur cardinale. Plus un homme avait de femmes dans son lit, plus il était viril. De plus, si le mari ne risquait absolument rien en cas d’adultère (bien au contraire !), l’épouse infidèle pourrait se retrouver en prison. Une époque heureusement révolue.

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