Bourse Entreprise

Entreprise québécoise depuis 40 ans : une à deux ouvertures par année pour le Groupe Nero Bianco

Le détaillant Groupe Nero Bianco, qui exploite 50 magasins Club Chaussures et Panda au Québec, célèbre son 40e anniversaire tout en poursuivant son plan de croissance.

« 40 ans dans le commerce de détail au Québec, il faut être fort », affirme le président Jean-François Transon.

« Nous avons vu à peu près toutes les tempêtes. Ça n’a pas toujours été rose, mais nous sommes toujours là. L’objectif est de faire encore 40 ans », dit-il.

Jean-François Transon avait deux ans lorsque son père a ouvert ses premiers magasins en 1984 à Québec, alors que le Web était encore une fiction. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

« Nous sommes passés d’un détaillant avec 49 boutiques Nero Bianco à travers le Québec à deux », a déclaré M. Transon.

L’acquisition de Club Chaussures et de Panda Shoes a donné un nouvel élan à l’entreprise, qui a progressivement quitté le segment occupé par Nero Bianco au fil des années.

« Nous venons de terminer la rentrée et ce furent les trois meilleures semaines de l’histoire de l’entreprise, tout le monde parlait de commerce électronique. »

Choix stratégiques

« La pandémie a accéléré le déclin du segment Nero Bianco, que nous avons laissé tomber par choix », a expliqué le patron de l’entreprise de deuxième génération.

Le Groupe se concentre davantage sur les chaussures du quotidien, associées à une offre pour toute la famille, à un prix abordable.

Selon M. Transon, les effets de la pandémie sont derrière nous. Même sans la pandémie, les changements apportés au marché ciblé par Nero Bianco se seraient produits tôt ou tard, dit-il.

« C’était déjà envisagé. C’était déjà un constat. On se concentrait déjà sur Club Chaussures.

« Est-ce que je ressens encore les effets de la pandémie ? La réponse est non. À certains égards, elle a été bénéfique. Nous avons pu nous réorganiser et nous recentrer. Nous avons également eu l’opportunité d’acquérir Panda Shoes en novembre 2023 », a poursuivi M. Transon.

L’avenir nous dira si une troisième génération prendra la relève de l’entreprise familiale. M. Transon n’en est pas encore là.

L’avenir du nom

Le groupe Nero Bianco souhaite avant tout consolider son offre actuelle. L’entreprise entend également s’étendre sur de nouveaux marchés, en ouvrant un ou deux magasins par an. Le groupe pourrait atteindre à moyen terme la barre des 60 magasins.

Malgré les changements qui ont eu lieu, le nom Nero Bianco est là pour rester.

« J’ai un attachement affectif à garder le nom. (…) Il y a quelqu’un qui était là avant moi et qui a fait en sorte que je puisse m’épanouir, c’est mon père. On ne change pas de maison parce qu’on n’aime plus cuisiner. On change de cuisine, surtout quand les fondations de la maison sont solides. C’est la même chose pour le nom de l’entreprise », conclut le président du Groupe.

Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ?

Écrivez-nous à ou appelez-nous directement au 1-800-63SCOOP.

journaldemontreal-boras

Bouton retour en haut de la page