entre trafiquants et policiers, le quartier Pissevin sous tension

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Après la mort d’un enfant de 10 ans abattu à Nîmes (Gard), le calme n’est pas revenu dans le quartier de Pissevin, mercredi 23 août. Le trafic de drogue a repris et la police tente de l’endiguer, alors que les habitants sont toujours sur place. choc après le drame survenu lundi.
Deux jours après la fusillade mortelle, les vigies ont repris leur place dans le quartier Pissevin, à Nîmes (Gard). La police mène immédiatement une opération coup de poing : une descente au pied des immeubles, avec contrôles d’identité. Dans la région, le trafic de drogue et les fusillades sont monnaie courante. Le petit garçon abattu est une victime collatérale, selon les premiers éléments de l’enquête.
Un étudiant studieux et apprécié
C’était un élève studieux et apprécié, aux dires de son entourage. « Fayed était un petit gamin plutôt réservé, très sage, très posé, qui écoutait, qui essayait de s’appliquer dans le travail (…). Il était un enfant. (…) Comment, au XXIe siècle, en France, un enfant peut-il se faire tirer dessus par une Kalachnikov ? Comment c’est possible ?« , interpelle, émue, Marie-Pierre Windal, qui fut son institutrice de maternelle. Les témoignages des habitants devant les caméras de France 2 sont rares – signe de la tension qui règne dans ce quartier difficile.
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