Ce devait être des vacances de rêve. Madère est l’une des destinations les plus prisées du moment, l’île portugaise courtisée par les tour-opérateurs. Jérémie Martin et sa compagne Flavia Urbano s’étaient envolés depuis Bordeaux pour une semaine de vacances au soleil. Un moment de détente qui s’est transformé en véritable calvaire. Vents…
Ce devait être des vacances de rêve. Madère est l’une des destinations les plus prisées du moment, l’île portugaise courtisée par les tour-opérateurs. Jérémie Martin et sa compagne Flavia Urbano s’étaient envolés depuis Bordeaux pour une semaine de vacances au soleil. Un moment de détente qui s’est transformé en véritable calvaire. Des vents violents à Funchal ont entraîné une série d’annulations de vols. Les deux jeunes gens, qui avaient prévu de rentrer dimanche 18 août, se sont retrouvés bloqués à l’aéroport Cristiano Ronaldo. « On a eu un billet miraculeusement, explique le trentenaire installé aux Billaux, près de Libourne. Mais pour le vendredi 23 août ! » Cinq jours de voyage imprévu. Et un surcoût estimé entre 1 000 et 1 200 euros pour le jeune couple.
De nombreux touristes venus visiter l’île sont concernés par ces annulations, qui touchent toutes les compagnies aériennes, à l’image de cette famille francilienne qui voyageait avec Transavia, dont Le Parisien rapporte les déboires. « En raison de vents violents à Funchal, certains vols n’ont pas pu être opérés », a indiqué easyJet contactée. « La sécurité est la priorité absolue d’easyJet et, bien que cette situation soit indépendante de notre volonté, nous sommes désolés de la gêne occasionnée et continuons activement à trouver des solutions pour aider les clients concernés. »
Soutien partiel
La compagnie low cost entend faire des efforts pour les personnes concernées. « Nous proposons (…) un remboursement ou un transfert en avion gratuit, en garantissant l’hébergement à l’hôtel lorsque cela est possible et en informant ceux qui s’arrangent eux-mêmes qu’ils seront remboursés. » Le couple girondin en est bien conscient. Mais il y a un bémol. « Nous avions le choix entre aller à Porto par nos propres moyens ou prendre le vol gratuit offert par easyJet pour Porto. Mais le 23 août. »
Les deux jeunes ont fait « le choix de ne pas dormir dans le hall de l’aéroport ». « Ce qui ajoute cinq jours de frais d’hôtel, de restauration et de transport à avancer. À condition que l’avion puisse décoller vendredi, malgré la météo ou les risques de grève. L’île a d’ailleurs été en proie à plusieurs incendies majeurs ces derniers jours. » La suite ? C’est leur responsabilité. « On devait prendre un vol Porto-Bordeaux dimanche soir à 20 h 30, toujours avec easyJet, soupire Jérémie Martin. Mais la compagnie pense qu’on ne s’est tout simplement pas présenté. » Il leur faudra donc trouver autre chose.
Stress et incertitude
Jérémie Martin fait ses comptes. Mais les dégâts sont là. « Si notre vol de vendredi est annulé, la facture va évidemment grimper. » Sans compter les contraintes sur la vie personnelle ou professionnelle. « C’est sans compter l’anxiété, le stress et l’incertitude face à notre situation. Malheureusement, ce ne sont pas cinq jours de vacances supplémentaires… »
Tous les clients de Funchal qui ont besoin d’une assistance supplémentaire, indique easyJet, peuvent appeler le numéro de téléphone dédié suivant +33 (0)9 77407769.