Entre Russie et Iran, l’alliance de la méfiance mutuelle
Lundi 30 septembre au matin, deux jours à peine après la salve de missiles contre Israël, Téhéran recevait son premier visiteur international. Qui était cet homme venu braver la menace d’une réponse dévastatrice brandie par l’État juif ? Le Premier ministre russe Mikhaïl Mishustin. Une visite discrète, à l’image de l’intéressé – une qualité qui lui a visiblement permis de conserver son poste à la tête du gouvernement russe après la réélection de Vladimir Poutine en mars dernier. Selon son service de presse, l’invité aurait même été reçu par le président récemment élu Massoud Pezeshkian. Officiellement, ils ont discuté de coopération économique, culturelle et commerciale. Sur les quelques images télévisées qui ont fuité de la rencontre, on entend le Premier ministre russe et le nouveau président iranien expliquer comment les sanctions internationales dont font l’objet leurs pays les ont rapprochés.
Mais deux questions, bien que sur toutes les lèvres, restent sans réponse. Celle de la réalité de leur coopération militaire et surtout celle de la portée du « partenariat stratégique » que Moscou et Téhéran entendent formaliser lors du prochain sommet des BRICS, à Kazan, du 22 au 24 octobre. Le Kremlin prêt à soutenir le régime des mollahs dans son bras de fer avec Israël ? Et, à l’inverse, dans quelle mesure Téhéran compte-t-il prêter main-forte à la Russie dans sa guerre en Ukraine ?
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