NARRATIF – Avec ses 62 députés, le Parti socialiste est redevenu une force centrale à gauche. L’occasion pour certains cadres de rompre définitivement avec la gauche radicale incarnée par Jean-Luc Mélenchon.
Même lieu, même date, même casting ou presque, mais clairement pas les mêmes enjeux. Les universités d’été 2024 du Parti socialiste s’ouvrent ce jeudi à Blois dans un contexte politique électrique. Il y a bien sûr l’attente interminable d’un Premier ministre de plein exercice après des législatives anticipées à l’issue totalement inattendue, puisque la gauche, unie alors que rien ne le laissait présager, est arrivée en tête. Le jeu du « qui est-ce ? » continue donc, le président de la République ayant décidé en début de semaine de couper court à la candidature de Lucie Castets, soutenue par le Nouveau Front populaire. Mais il y a aussi, pour les socialistes, des divisions internes de plus en plus saillantes sur la meilleure attitude à adopter dans le chaos ambiant.
Un bureau national du parti a donné le ton en début de semaine. Des adversaires internes du premier secrétaire, Olivier Faure, l’ont fait savoir…
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