entre Deschamps dans le brouillard et des Bleus inquiétants, le premier tour laisse un goût amer

Didier Deschamps peut dire ce qu’il veut. Qu’il n’est pas déçu après la barbotine de football à laquelle nous avons assisté mardi soir. Mieux, il est même satisfait de la production de ses hommes face à une Pologne battue à deux reprises avant de jouer les Bleus et déjà éliminée avant le troisième match. Quoi que dise le coach, on est en droit de penser le contraire.

Incapable de battre une sélection moyenne, l’équipe de France a proposé un contenu loin des attentes et de l’engouement suscité par l’intense combat face aux Pays-Bas (0-0) vendredi dernier. Pire, après la Pologne, on se demande même si les Bleus n’ont pas régressé.

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La solidité défensive est là, autour de Mike Maignan, mais qu’en est-il de l’animation du jeu ? A Dortmund, ce n’était rien, avec peu de circuits de passes, peu de doublés ou même d’action collective comme on avait pu le constater face aux Oranje. Quasiment aucune présence dans la surface avec un spécialiste du poste, malgré les centres venant des côtés.

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