Benjamin Netanyahu peut difficilement rejeter le projet de Joe Biden de mettre fin à la guerre à Gaza. Mais l’accepter entraînerait la démission de ministres d’extrême droite et la chute de son gouvernement.
Tel Aviv,
Plus que jamais, Benjamin Netanyahu doit faire un choix crucial entre Joe Biden d’un côté et deux ministres ultranationalistes de l’autre qui menacent de déstabiliser sa majorité. Le dilemme est d’autant plus difficile à résoudre que le président américain a présenté vendredi un plan qui reprend en fait les grandes lignes d’une proposition jusqu’ici tenue secrète du gouvernement israélien. Il prévoit trois étapes avec un cessez-le-feu, la libération progressive des 122 otages détenus par le Hamas depuis les massacres du 7 octobre dans le sud d’Israël, et une accélération de l’aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza. Gaza.
Mais le Premier ministre, bien qu’il ait donné son feu vert à ce projet, est soumis à des menaces internes. Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, chargé de la police, et Bezalel Smotrich, le ministre des Finances, dirigeants de deux partis d’extrême droite, ont prévenu qu’ils démissionneraient si Benjamin Netanyahu soutenait publiquement…