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enseignante, déprimée… Que sait-on de la mère toujours recherchée ?

Que sait-on de la mère ?

Déborah, la mère d’enfants âgés de 2, 11 et 13 ans, a 45 ans et est sans nouvelles depuis mardi. Elle est enseignante dans une école primaire d’un village proche de Taninges, a indiqué le rectorat de l’académie de Grenoble, et souffre de dépression. Elle a laissé une lettre puis s’est dirigée vers les montagnes environnantes, selon « Le Dauphiné Libéré ».

Une soixantaine de gendarmes sont mobilisés, notamment le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), ainsi qu’un hélicoptère pour tenter de retrouver la mère. Une fuite à l’étranger n’est pas exclue par les autorités, indique ce mercredi « Le Dauphiné Libéré ». Des plongeurs venus d’Aix-les-Bains, Valence et Evian ont également été dépêchés sur place pour sonder les points d’eau, a ajouté la gendarmerie.

« Nous avons été surpris car elle a de beaux enfants »

Au micro de RTL, une voisine confie son désarroi face au drame. « On ne sait pas quoi dire, on ne sait pas ce qui se passait dans la tête de Déborah. Nous ne savons pas quoi dire. Deborah, elle a l’âge de ma fille. Ils ont fait leur communion ensemble, ils étaient de la même année, nous avons été surpris car elle a de beaux enfants. Nous ne savons pas quoi penser, nous ne savons pas ce qui s’est passé. »

Que sait-on à ce stade ?

Les trois enfants, deux garçons âgés de 2 et 11 ans et une fille âgée de 13 ans, ont été découverts sans vie dans une maison par le père du plus jeune qui a donné l’alerte. Déployés sur place vers 12h30, les secours n’ont pu que constater des décès, ont indiqué les pompiers.

Des autopsies et des expertises complémentaires seront rapidement réalisées par l’Institut médico-légal de Grenoble (IML), mais « dès les premiers constats, il est établi que les victimes présentent des coups de couteau », a indiqué mardi soir le procureur de Bonneville. , Boris Duffau.

Où en est l’enquête ?

Une enquête flagrante pour « homicides volontaires » a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bonneville avec l’appui de la section de recherches de Chambéry. « L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de la commission des faits », selon le procureur. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été installée à la mairie de Taninges.

Deux établissements où elle avait travaillé ont reçu mercredi matin la visite d’un représentant du rectorat et une « cellule d’écoute des personnels et des étudiants » mise en place avec l’appui de psychologues et de personnels de santé. « Les moyens sont mis en place pour que les personnels et les étudiants puissent se sentir soutenus dans ce drame », expliquons-nous au rectorat.

Cammile Bussière

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